Publié il y a 1 h - Mise à jour le 12.11.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 92 fois

GARD L’hospitalisation à domicile, phénomène de société qui ne fait qu’accélérer

Aide à domicile - Soin du visage

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Dans le Gard, l’hospitalisation à domicile poursuit sa progression avec 14,7 % d’activité supplémentaire en 2024.

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Photo d'illustration - Aide à domicile • Getty Images

Alors que le budget 2026 est en cours de débat, un levier concret pour concilier qualité des soins et soutenabilité financière du système de santé se confirme : l’hospitalisation à domicile (HAD).

Créée en 1973, la FNEHAD (Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile) intervient à tous les niveaux : de la défense de l’activité d’HAD auprès des grandes instances politiques à l’organisation de manifestations et de formations. Son action vise à garantir un développement pérenne de cette offre de soins. Elle représente plus de 260 établissements d’HAD installés sur le territoire métropolitain et ultra-marin, quel que soit leur statut juridique : public, privé non lucratif et privé lucratif. Ces structures réalisent plus de 92 % des journées d'hospitalisation à domicile.

Chaque jour, l’HAD permet à de nombreux patients de la région de bénéficier d’une prise en charge hospitalière à domicile, efficace, réactive et humaine afin d’éviter ou raccourcir les séjours en hôpital conventionnel. Comme son nom l’indique, l’hospitalisation à domicile est bien une hospitalisation à part entière : elle permet d’assurer, au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés, se différenciant des autres soins à domicile par la complexité et la fréquence des actes. Prescrite par le médecin traitant ou hospitalier, elle mobilise les professionnels médicaux, paramédicaux et sociaux, assurant ainsi une prise en charge globale du patient, intégrant l’évaluation sociale au domicile.

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En 2024, l’activité de l’HAD a encore progressé en Occitanie et dans le Gard : les structures d’HAD de la région Occitanie ont assuré 658 604 journées, soit une hausse de 9,7 % par rapport à 2023. Dans le Gard, l’activité atteint 105 644 journées en 2024, une progression de 14,7 %. Dans le département, le taux de recours s’élève à 38,2 patients/jour pour 100 000 habitants contre 33,3 en 2023.

Derrière cette dynamique, un constat : le réflexe HAD s’installe et va devenir indispensable. Les professionnels comme les patients y voient une alternative sûre et adaptée, permettant d’alléger les services hospitaliers sans compromettre la qualité des soins.

Au niveau national, les chiffres du rapport d’activité 2024 de la FNEHAD confirment cette tendance (ci-joint chiffres clés) : 10,8 % d’activité en plus en un an, +9 % de prises en charge en soins palliatifs, un quart des prises en charge en HAD… Sans oublier le taux de recours national de 30,7 patients/jour pour 100 000 habitants !

L’HAD est un outil prêt à l’emploi permettant au patient ou à la patiente de poursuivre son hospitalisation à domicile, réduisant ainsi le recours à l’hébergement hospitalier. Aux urgences ou dans un service hospitalier, le réflexe ne doit plus être de mettre le patient dans un lit mais de tout faire pour qu’il reste chez lui ou y retourne dès qu’il le souhaite pour y être soigné dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité.

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