Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.06.2022 - norman-jardin - 2 min  - vu 14466 fois

GARD Quatre cas de variole du singe détectés en Occitanie

Les cas de variole du singe ont doublé en deux jours (Photo Anthony Maurin).

Quatre cas de variole du singe ont été détectés en Occitanie (photo pixabay)

Sur son site Internet, Santé publique France indique qu’au 1er juin, 33 cas de variole du singe ont été détectés dans l’hexagone, dont quatre dans la région Occitanie.

En France, les infections par ce virus font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la déclaration obligatoire. Compte tenu des alertes en cours, la surveillance de ces infections est renforcée par Santé publique France et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé. Au 1er juin 2022 à 10h, 33 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France (Source : SpFrance) : 24 en Ile-de-France, 2 en Auvergne-Rhône-Alpes ; 1 en Haut-de-France, 1 en Centre-Val de Loire, 4 en Occitanie et 1 cas en Normandie. La prochaine actualisation aura lieu vendredi 3 juin.

En Occitanie les cas ont doublé en deux jours

À ce jour, en Europe, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique. La variole du singe est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus. Cette maladie zoonotique est habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates, mais une transmission inter-humaine est également possible, en particulier au sein du foyer familial ou en milieu de soins.

Le virus Monkeypox peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à disparition des dernières croutes, le plus souvent 3 semaines).

La maladie guérit le plus souvent spontanément

L’infection par le virus Monkeypox débute le plus souvent par une fièvre, fréquemment forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie. Après 2 jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation. Des démangeaisons peuvent survenir.

Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou.  L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines mais parfois 4 semaines. À ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé.

Norman Jardin

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