GARD RHODANIEN Luc Schrive apporte des précisions après sa démission de son mandat de conseiller communautaire
Lundi soir, lors du conseil d'agglomération du Gard rhodanien, le Spiripontain Luc Schrive a annoncé sa démission de son mandat de conseiller communautaire. Ne se "sentant plus à sa place dans cette supercherie", comme il l'a déclaré, il a décidé de plier bagage en pleine séance.
À la fin de son discours, il a affirmé que l'attribution de la délégation de service public de l'eau et l'assainissement reviendrait à Véolia. Une parole "sous le coup de l'émotion" que l'élu spiripontain précise après coup : "Mes mots ont dépassé ma pensée, d’autant qu’une partie n’était pas prévue dans le propos initial que j’avais rédigé et a donc été improvisée."
Et d'ajouter : "Il ne m’est jamais venu à l’esprit, de sous-entendre qu’il puisse y avoir eu favoritisme ou même indélicatesse, de quelque manière que ce soit, entre les élus communautaires et une entreprise privée (en l’occurrence Véolia) au mépris des règles du code des marchés publics. Que les élus et agents qui ont pu se sentir visés ou mis en défaut par cette incompréhension veuillent bien m’en excuser."
Toutefois, Luc Schrive ne fait pas machine arrière au sujet des raisons qui ont motivé sa démission et persiste : "En ce qui concerne la gouvernance, je ne renie aucun des propos que j’ai tenus, propos qui n’engagent que moi et que je saurai assumer en prenant mes responsabilités." Des mots durs que le président Jean-Christian Rey avait qualifiés "au mieux d'injustes, au pire de diffamatoires."
Marie Meunier