Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 08.08.2022 - corentin-migoule - 2 min  - vu 501 fois

GÉNOLHAC Impropre à la consommation depuis jeudi, l'eau redevient potable

D.R/

Comme par miracle, ou presque, l'eau du village de Génolhac, déclarée impropre à la consommation par l'Agence régionale de santé (ARS) jeudi dernier, est redevenue potable à la suite d'une contre-expertise. Étonné, le maire n'en reste pas moins soulagé.

En début d'après-midi, Guy Chéron et son conseil municipal attendaient des nouvelles de l'Agence régionale de santé (relire ici). Peu après 17h30 ce lundi, la nouvelle est enfin tombée. "L'ARS a retiré l'arrêté de non-conformité de l'eau du village. La bactérie ne figure plus dans le second prélèvement. L'eau redevient donc potable", se réjouit l'édile génolhacois. Et d'ajouter : "C'est un soulagement car ça devenait compliqué d'assurer les distributions. Il n'aurait pas fallu que ça dure."

En fin de semaine dernière, l'équipe municipale avait déjà distribué par deux fois des packs d'eau aux habitants, inquiets de se retrouver à sec en pleine canicule. Après un premier prélèvement dans la rivière l'Homol révélant la présence d'une bactérie dans l'eau le 2 août, l'ARS en a réalisé un second 48 heures plus tard. C'est cette contre-expertise qui a permis de déclarer l'eau du village à nouveau potable.

"Je n'étais pas serein. Je m'inquiétais que ça puisse être à cause de la sécheresse et du faible niveau de l'Homol causant une perte d'oxygène de l'eau, mais apparemment ce n'était pas ça", indique Guy Chéron. Mais comment l'eau génolhacoise a-t-elle pu se débarrasser si vite de sa bactérie ? Le maire a sa petite idée. "Le premier prélèvement a été effectué dans la mairie, au niveau d'un robinet dont on ne se sert pas. Donc il y a une partie de la canalisation au sein de laquelle l'eau stagne. Pour le second, celui de la contre-expertise, j'ai demandé aux techniciens de faire couler l'eau pendant un petit moment avant de le réaliser", rejoue-t-il.

Sans affirmer que cette manœuvre a suffi à rendre conforme la dernière analyse de l'eau, Guy Chéron "espère que la prochaine fois, le lieu de prélèvement sera plus adapté". L'édile a, là encore, une suggestion à transmettre à l'ARS : "Que les techniciens aillent le faire dans un camping où l'eau circule régulièrement, ça sera plus représentatif." On ignore si l'Agence régionale de santé, laquelle restera attentive au cas génolhacois en réalisant des prélèvements réguliers, mettra en application ce conseil.

Corentin Migoule

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