Publié il y a 1 h - Mise à jour le 10.12.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 145 fois

JUSTICE Faux chèques et faux nom, mais vrai carrelage de qualité

Palais de justice, police, arènes de Nîmes, tribunal judiciaire

Le prévenu serait à l'origine de cinquante faits, tous relevant de la signature de faux chèques ou de la réalisation de faux ordres de virements.

- Rose Macauley

Ce prévenu a trouvé une solution peu honorable pour régler ses problèmes financiers et il n’en est pas à son coup d’essai.

C’est en utilisant habilement la ruse que ce prévenu s’est fait remettre de nombreux biens, au détriment d’entreprises gardoises. Il comparait ce mardi 9 décembre devant le Tribunal correctionnel de Nîmes. À Montaren-et-Saint-Mediers, Bagnols-sur-Cèze, Mauguio ou encore Saint-Laurent-de-Carnols, Oualid, le prévenu comparaissant dans le box, a signé des faux chèques et établi des faux ordres de virements pour se faire remettre des matériaux et des outils. Grâce à ce stratagème, il a pu se faire livrer, entre autres, 250m2 de carrelage de premier choix ou encore un charriot élévateur professionnel. Le tout, sans débourser le moindre centime et à cinquante reprises.

Il revendait ensuite les différents biens récupérés gratuitement, le plus souvent à des prix dérisoires. C’est le cas du carrelage, par exemple, qu’il aurait revendu au prix de 10 € le mètre carré, soit un prix de vente inférieur à celui proposé pour un carrelage premier prix. Poussant le vice un peu plus loin, le prévenu s’est bien gardé de dévoiler son identité. Il a commis chacun des larcins en empruntant le nom d’un ami. « C’est lui qui m’a tout appris », dit-il avec ironie face au tribunal. Interrogé sur les raisons de ces escroqueries, Oualid s’explique : « J’ai eu des problèmes d’argent, c’était la facilité ».

« Il a reconnu les faits, il faut en tenir compte », souligne Maître Baptiste Scherrer, avocat de la défense. Le tribunal, après délibération l’a condamné à 2 ans d’emprisonnement. Ayant déjà été condamné le 24 février 2025 pour des faits relevant de la même infraction pénale, la confusion des deux peines a été prononcée. Il a également été condamné au paiement d’une amende de 500 € pour chaque fait de prise du nom d’un tiers. Faits qu’il a répétés six fois. Il devra également réparer le préjudice des deux sociétés qui se sont portées parties civiles, soit un total d’environ 40 000 €.

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