Le 10 octobre 2025, Thibaut, le prévenu est contrôlé par une unité de la gendarmerie nationale. Roulant à vive allure, au volant d’une Peugeot 308 appartenant à sa compagne, le jeune homme était également sous l’emprise de stupéfiants. Il est déclaré positifs aux tests de dépistage de la consommation de stupéfiants, qu'il explique par une consommation de cannabis, deux jours au paravent. Déféré ce 10 décembre, le prévenu est présenté devant le Tribunal correctionnel de Nîmes, dans le cadre d’une audience de comparution immédiate. Malheureusement, Thibaut n’est est pas à son coup d’essai. Il a déjà été condamné pour des faits identiques à deux reprises cette année. « Cette fois, j’ai été trop loin », lance-t-il.
Face à la réitération de cette consommation de stupéfiants au volant, qui plus est son permis étant annulé, le rapport du Service pénitentiaire d’insertion et de probation est favorable à la révocation totale du sursis de 6 mois prononcée contre lui à l’occasion d’une précédente condamnation. « S’il va en prison, ils vont me le tuer », rapporte l’avocate de la défense, rapportant les propos de la maman du prévenu. « Il avait arrêté les stupéfiants et pensait réellement avoir récupéré son permis », ajoute l'avocate de la défense. D’autant que sa maman, très impliquée dans le sevrage de son fils, lui aurait régulièrement imposé des autotests urinaires de dépistage de la consommation de cannabis. Souhaitant obtenir une peine aménagée au moyen d’un bracelet électronique son client, l’avocate intervenant à ses intérêts évoque que « ce sera sa dernière chance ».
Après délibération, Thibaut a écopé de 6 mois d’emprisonnement. La révocation totale de sa peine de sursis a également été prononcée. En guise de peine complémentaire, le Tribunal a prononcé l’interdiction, pour le prévenu, de repasser son permis de conduire pendant deux mois. Sa peine de prison ferme a été aménagée sous la forme d’un bracelet électronique, au grand soulagement de ses proches. « Vraiment, c’est votre dernière chance, lui lance Anne-Carine David, présidente à l’audience. Tant que vous ne vous êtes pas éloignés de la consommation de stupéfiants, vous ne devez plus conduire ».