JUSTICE Une convention pour améliorer la protection des victimes de violences conjugales

Ce mardi, lors de la signature de la convention.
- Lïana DelgadoCe mardi 6 février, une convention est signée au tribunal judiciaire de Nîmes afin de renforcer la prise en charge des victimes de violences conjugales. Un protocole dédié aux kinésithérapeutes.
Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, Abdelkrim Grini, le procureur de la République d’Alès et Monsieur Lefort, président du conseil départemental du Gard de l’ordre des kinésithérapeutes ont signé un protocole de mise en œuvre du signalement médical dans le cadre de violences conjugales et intrafamiliales.
Le but de cette convention est d’identifier les personnes qui subissent des violences. “Dans notre cabinet les gens se mettent “à nu”. Auparavant, nous étions coincés car nous devions garder le secret professionnel. Je pense qu’il est nécessaire de travailler avec la justice afin de libérer la parole des victimes”, affirme Monsieur Lefort.
Un soutien pour les victimes
La procureure de la République de Nîmes explique : “La réflexion vient de la nécessité de pouvoir parler pour des victimes qui sont dans une incapacité de pouvoir dénoncer des faits dont elles sont victimes, à cause de la peur”. Ce protocole va permettre de lever le secret médical dans les règles afin de sauver et apporter un soutien aux personnes violentées.
En 2023, 260 dossiers de violences conjugales ont été traités au tribunal d’Alès. Et, 260 condamnations s’en sont suivies. “Je suis ravi de signer cette convention qui participe à travailler en faveur des victimes. Les réelles difficultés sont d’aller à la pêche aux informations. Les kinés pourront alors remonter ces signalements au parquet afin de prendre soin des victimes”, certifie Abdelkrim Grini.
Une prise en charge immédiate
Identifier l’emprise est essentiel. Grâce à cette convention, les kinésithérapeutes pourront signaler la situation de danger des victimes. Dès le signalement, la prise en charge est extrêmement rapide. Une demande d’enquête va être demandée et la victime sera protégée immédiatement. Puis, une procédure pénale sera ouverte pour l’auteur des faits.
Cette convention a déjà été conclue avec l’ordre des médecins en 2021 et l'ordre des sages-femmes début 2023. “Nous avons encore de nombreux professionnels qui peuvent intervenir dans ce processus de révélation”, confie Cécile Gensac. Avec en moyenne au moins deux gardes à vue par jour pour des violences conjugales sur le territoire nîmois, la justice gardoise reste très attentive et lutte pour protéger au mieux les victimes.
- violences conjugales
- victimes
- tribunal judiciaire
- procureur de la République
- Cécile Gensac
- Abdelkrim Grini
- signature de convention
Actualités
Voir Plus
Alès-Cévennes
ANDUZE Le festival Lol & Lalala dévoile son programme et ses invités

Actualités
LE CLUB SOIR Conseil municipal « exceptionnel » à Nîmes, éviction de Julien Plantier : Pierre Jaumain réagit en direct

Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le spectacle de Pitt Ocha sous chapiteau le 6 avril à La Calmette

Economie
GARD RHODANIEN Nucléaire : Jean-Christian Rey salue les décisions du Conseil de politique nucléaire

Actualités
BAGNOLS/CÈZE La Maison de la Région sur le marché ce mercredi

Actualités
NÎMES Fervent défenseur des locataires, Mohammed Jaffal est décédé

Nîmes Olympique
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 25 mars 2025

Actualités
CAMARGUE Signature d'une convention pour revitaliser le territoire

Actualités
AVIGNON Bilan positif pour Motor Passion

Bagnols-Uzès
PAYS D’UZÈS « Avril en balade », nos coups de cœur de la 21e édition du 2 au 30 avril

Actualités
NÎMES C’est la Fête du Printemps chez Truffaut !

Actualités
FESTIVAL DE NÎMES Le concert d'Eddy Mitchell annulé

Actualités
NÎMES Pas de bodega à l'hôtel Chouleur pour la Feria de Pentecôte

Actualités