"C'est du bilan positif, c'est important de mettre les traditions en avant. Ce concours de Nîmes Métropole permet de faire découvrir des villages, cette année c'était Langlade", se réjouit Gaétan Prévoteau, premier édile. Bien quadrillé, le tracé n'a vu aucun taureau s'échapper, les quatre manades en concurrence ont été départagées avec difficulté par le jury. Marqué par un virage, le circuit était quasiment neuf, puisque de nombreux travaux d'aménagements ont été effectués ces derniers mois dans la commune.
"On a fait deux très bonnes abrivados, les gars ont été super, ça s'est bien passé, il n'y a pas eu de blessés. On espère réitérer la même chose en finale", affirme Simon Marioge, de la manade de la Lauze, qui finit en tête devant la manade Aubanel Baroncelli. L'an dernier, elle s'était positionnée à la deuxième place, juste derrière la manade Devaux, qui défendra son précieux. "Tout rentre en jeu, les taureaux, les cavaliers, les chevaux, on fera au mieux pour gagner et terminer premier ou au moins sur le podium", continue-t-il.
Pour que l’abrivado soit belle et formée, les manades sont très attentives à la préparation du travail, aux tenues traditionnelles, au harnachement «Camargue» des chevaux, ainsi qu’à l’encadrement des taureaux tout au long du parcours par des cavaliers amateurs aguerris. Des facteurs très importants et surtout déterminants pour se démarquer, dans un concours toujours serré.
Pour information, une dotation d’encouragement à hauteur de 5000 euros est également remise aux manades au cours des qualifications, pour celles composées de 9/9 chevaux de pure race Camargue.