Selon les premières estimations des organisateurs, le Salon des métiers d’art, qui s’est tenu à Beaucaire du 17 au 19 octobre, a rassemblé entre 3 000 et 4 000 visiteurs, dont 300 élèves. Une affluence qui reste stable par rapport aux éditions précédentes. Sous les tentes installées sur la place Georges-Clemenceau, au Conservatoire municipal ou dans la cour de l'hôtel de ville, quelque 48 artisans, des locaux, des voisins ou venus d'un peu ou bien plus loin (Saône-et-Loire, Alpes-de-Haute-Provence, Rhône, Pyrénées-Orientales etc). "Cette année, nous avons dû refuser 16 artisans, faute de place", a indiqué Pascale Perelli, coordinatrice Fisac à la mairie de Beaucaire.
Outre les différents stands et la découverte de divers savoir-faire (céramique, poterie, ferronnerie, marqueterie...), le Salon des métiers d'art met également à l’honneur l’excellence artisanale à travers un concours. Quatre distinctions ont ainsi été décernées hier. D'abord le prix du public remis à Angélique Coqueugniot, créatrice d'objets d'art à Sernhac. Le jury composé d'élus de la Ville de Beaucaire avec en chef de file Alberto Camaïone, adjoint au maire délégué au commerce et à l’artisanat, Viviane Tisseur, conseillère régionale RN, Joëlle Carlier, aquarelliste, Lou Segura, de l'association La Jeunesse Beaucairoise et Noëlle Boyer, agricultrice ; a attribué le troisième prix du Salon des métiers d'art à Thierry Pez. Le Vedènais, habitué de l'événement, crée des luminaires à partir de bois morts de Provence et de verre.
Antoine Cortes, artisan tapissier et gérant d'AC Restaure à Beaucaire, a quant à lui, remporté le deuxième prix. Enfin, Sylvaine Delivré, fondatrice de Sylune Créations, créatrice de sculptures brodées et de bijoux, a reçu, "très surprise", le premier prix. Formée à l'école de broderie d'art Lesage à Paris, puis à l'institut de bijouterie de Saumur, la Clarensacoise s'est tournée vers la sculpture textile depuis cinq ans et utilise la technique de broderie au point Lunéville.