La section Parti communiste du Gard Rhodanien tient à rendre hommage à René Trouillet, militant laudunois de la première heure. Ses obsèques se tiendront dans la plus stricte intimité familiale. 

René Trouillet était militant de la CGT depuis 1945, avant la Nationalisation, il avait été embauché à la Centrale de Saint-Denis. Il fut secrétaire général du syndicat d’Ile-de-France Ouest de 1957 à 1963. Il avait souhaité, au milieu des années 60, reprendre son activité professionnelle tout en continuant à être actif tant à la CGT qu’au PCF.

Ce militant ouvrier a contribué à la création du syndicat GNC (Groupement National des Cadres, syndicat des cadres de la CGT de l’énergie, UFICT-CGT aujourd’hui) d’Ile-de-France Ouest (Hauts-de-seine, Yvelines). Il en était le président au moment de sa mise en inactivité en 1982.

René Trouillet a connu Laudun-l'Ardoise à travers ses collègues de régiment. Il venait régulièrement dans le Gard rhodanien et il a finalement fait le choix de s’installer à Laudun en 1982. C’est sur ce territoire qu’il renouera avec ses engagements politiques et syndicaux. Il a été le premier adjoint dans la municipalité d’union de la Gauche (socialistes et communistes) de 1983 à 1989, aux côtés du maire, Francis Roman. Plus tard, son épouse, Mauricette, sera candidate sur une liste municipale à l'initiative de la cellule du PCF laudunois.

René Trouillet a ensuite continué son activité militante. C'est auprès de lui qu'Elian Cellier, l'actuel secrétaire de la section PCF du Gard rhodanien, a fait ses premières armes de jeune militant. Il s'est investi dans la section CGT d’EDF-GDF du Vaucluse, notamment au sein des "inactifs" (terminologie pour dire retraités) d’Avignon.