La deuxième phase sera la bonne. Il y a trois ans, la commune de Laval-Pradel avait déjà procédé à une première rénovation d'importance, dans son école maternelle du quartier du Pontil : le remplacement d'une vieille chaudière au fuel au profit d'une pompe à chaleur. En espérant faire des économies d'énergie. "Mais on n'en faisait pas, regrette le maire, Joseph Barba. Le bâtiment était une passoire thermique."
Alors, avec le conseil de l'Atelier espace architectural de Michel Mercier - accessoirement maire du Martinet - le bâtiment a été repensé. "On a réalisé l'isolation extérieure, refait toutes les ouvertures (portes et fenêtres), isolé les combles et posé des panneaux photovoltaïques sur la toiture", détaille Joseph Barba. Les panneaux servant, justement, à alimenter en énergie la pompe à chaleur posée il y a trois ans. Le tout pour "70% de gain énergétique. On a livré un bâtiment fonctionnel et amélioré la partie 'vie'", se réjouit le maire de la commune, qui procédait, ce mercredi, à la dernière inauguration avant la fin de son mandat, qu'il ne sollicitera plus.
Mais ce n'est pas tout. L'école a également été agrandie "pour la salle de repos des petits". Un bureau a été créé pour la directrice et la bibliothèque a été reprise. Enfin, les sanitaires ont été refaits et les plafonds abaissés, toujours dans un souci d'économie d'énergie. "Le bâtiment datait des années 60 et avait été bâti sur le terrain des Houillères. Il nous a été rétrocédé en 2009", rappelle Joseph Barba. Il eut été difficile, alors, de déplacer l'école du village...
Sous la direction de Marlène Barré, trente-six élèves se répartissent en deux classes, chacune regroupant tous les niveaux de maternelle, y compris des tout-petits. "On est en regroupement pédagogique avec Portes", précise Joseph Barba. La maternelle accueille les enfants des deux villages, tandis que l'élementaire se répartit entre Le Pradel et L'Affenadou, commune de Portes.
Dans son discours d'inauguration, Joseph Barba a insisté sur "l'importance de l'enseignement et de l'éducation reçue". Quand le conseiller départemental, Patrick Malavieille, a rendu hommage aux enseignants de maternelle, "une spécificité bien française". Les travaux ont coûté 524 000 €, dont 184 600 € à la charge de la commune et 114 400 € pour le Département.