Objectif Gard : Vous êtes factrice-guichetière à la Poste sur le secteur d'Anduze et vous allez porter la flamme olympique. Racontez-nous cette histoire...

Nathalie Boulahia : En fait la Poste est supporter officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. 140 postiers à travers la France ont la chance d'être invités pour porter la flamme. On a dû écrire une lettre de motivation pour voir ce que représentait pour nous la Poste et les Jeux Olympiques, puis on a été tirés au sort. J'ai été sélectionnée parmi 12 800 postiers.

Comment cela va se passer ? 

De ce qu'on nous a dit, on a une heure de rendez-vous sur un site le 10 mai. C'est à partir de notre arrivée que l'on en saura un peu plus, on testera aussi les tenues. Vers 10h normalement je commencerai le relai et on sera ramenés sur le site de départ pour faire un débrief. Le 3 avril, on a eu une rencontre avec tous les futurs porteurs de la flamme, ça nous a permis de faire connaissance et c'était un super moment !

Avez-vous une histoire particulière avec le sport ?

Je marche beaucoup tous les jours, je fais des randonnées tous les week-end. Avant je courais mais j'ai eu des problèmes de dos donc j'ai dû arrêter, ce qui a été très dur. Aujourd'hui je suis reconnue travailleur handicapé. Grâce à la flamme, je reprends les séances de kiné parce qu'on m'a dit qu'un jour je pourrais recourir, d'une manière différente. C'est un peu un message d'espoir pour moi. 

Est-ce que c'est un rêve de porter cette flamme olympique ?

Oui complètement ! Depuis toute petite mon rêve c'était d'avoir la paix dans le monde, et pour moi les Jeux Olympiques c'est ce que ça représente. Cela véhicule une image de paix, d'amour, d'amitié et ça représente beaucoup. Je suis fière de représenter La Poste et la France.

Qu'est-ce que vous disent vos collègues par rapport à cela ?

Certains sont plus concernés que d'autres, ce qui est normal. Ils me demandent comment ça se passe, si j'ai des informations, quand est-ce que je vais courir... Malheureusement personne ne pourra venir parce que déjà ce sera loin d'ici et ce sera sur un jour de travail.

Comment est-ce que  se passe votre travail au quotidien ?

En fait, cette course avec la flamme est dans la continuité de mon travail. À la Poste, il y a des moments qui sont plus soutenus, quand le courrier et les colis arrivent il faut les traiter, il n'y a pas de reste. On fait le maximum tous les jours et on y arrive.