Publié il y a 2 h - Mise à jour le 28.08.2025 - AS - 2 min  - vu 842 fois

MEYNES Virus West Nile : un cas d’infection équine confirmé

Photo Anthony Maurin

Le préfet du Gard appelle à la vigilance les éleveurs et les vétérinaires en filière équine...

La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Gard a été informée de deux suspicions équines de virus West Nile. Des analyses confirment un cas sur un cheval à Meynes. Un cas à Le Cailar est actuellement en cours de dépistage.

À ce stade, dans le Gard, un cas d’infection équine au virus West Nile est confirmé. Le préfet du Gard appelle à la vigilance les éleveurs et les vétérinaires en filière équine afin qu’ils mettent en place dans les zones à risque un traitement insecticide préventif, la vaccination des chevaux contre ce virus et qu’ils déclarent tout cas de cheval malade. La maladie se manifeste chez les équidés soit sous une forme fébrile pure, souvent inapparente, soit sous une forme nerveuse (abattement, tremblements, troubles neurologiques) ; une guérison spontanée intervient généralement en 3 à 4 semaines, mais des formes graves avec paralysie et mort peuvent survenir.

À ce jour, aucun cas d’infection humaine n’a été détecté dans le Gard.

L’infection à virus West Nile est transmise par les moustiques (essentiellement du genre Culex) qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Le moustique Culex, commun en France métropolitaine, pique principalement en soirée et durant la nuit, contrairement au moustique tigre qui pique surtout le jour. Les chevaux, mais aussi parfois les humains, sont des « hôtes accidentels » : ils peuvent être infectés par le virus West Nile lorsqu’ils sont piqués par des moustiques contaminés, mais ne peuvent pas le transmettre à leur tour. Dans la plupart des cas, l’infection humaine par le virus West Nile est asymptomatique, c’est-à-dire sans manifestation clinique. Dans certains cas, la maladie se traduit par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires), parfois accompagné d’une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut entraîner des complications neurologiques graves. Toute personne présentant ces symptômes doit consulter un médecin.

Recommandations pour les personnes résidant en Camargue ou à proximité des zones concernées :

• Lutter contre la prolifération des moustiques autour du domicile en éliminant les eaux stagnantes, gîtes larvaires (ex. : vider et ranger à l’abri les petits récipients, couvrir les réservoirs d’eau avec un tissu ou une moustiquaire, etc.).

• Porter des vêtements couvrants et amples, notamment en soirée, période d’activité du moustique Culex.

• Utiliser des répulsifs adaptés, conseillés par un pharmacien, sur les vêtements et sur les zones de peau découvertes.

• Pour les personnes sensibles (nouveau-nés, femmes enceintes, personnes immunodéprimées), dormir sous une moustiquaire.

• Se protéger efficacement contre les piqûres : porter des vêtements amples, clairs et couvrant bras et jambes ; appliquer un répulsif sur les zones découvertes en respectant les contre-indications ; utiliser des moustiquaires dans les zones fortement infestées.

• Consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes évocateurs : fièvre brutale accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires, éruption cutanée, voire troubles du comportement ou propos incohérents.

AS

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