Ce lundi 9 mai, l’ancienne place de l’Europe, le long de l’avenue de la Liberté à proximité du Colisée, a été rebaptisée place de l’Europe - Valéry Giscard d’Estaing, en présence de l’épouse de l’ancien président de la République, Anne-Aymone.

La ville de Nîmes a choisi la journée de l’Europe, lundi 9 mai, pour dévoiler la nouvelle plaque de la place de l’Europe - Valéry Giscard d’Estaing, juste derrière l’Agglo de Nîmes. Et ce sont les sollicitations de deux anciens « giscardiens » de la majorité municipale - Pascal Gourdel et Frédéric Escojido -, qui ont convaincu la veuve du troisième président de la Ve République de faire le déplacement depuis son Loir-et-Cher pour inaugurer cette place. « C’est une initiative heureuse. Il y a 72 ans, Robert Schuman appelait de ses vœux la construction européenne : une idée pour laquelle Valéry Giscard d’Estaing a eu une attache sans faille, notamment avec son ami Helmut Schmidt, en vue de concrétiser l’amitié franco-allemande, puis de créer le conseil de l’Europe, en 1974, a rappelé l’ex-première dame de 89 ans. Mais rien n’est jamais gagné, il faut continuer à construire la paix chère à la vision européenne de mon mari, alors que le continent connaît aujourd’hui une nouvelle guerre en Ukraine… »

Bientôt un parc Jacques Chirac

La ville de Nîmes perpétue ainsi sa tradition de donner le nom d’un ancien président de la Ve République à l’une de ses artères, après l’Esplanade De Gaulle ou les avenues Pompidou ou Mitterrand. « Nous baptiserons également bientôt un parc au nom de Jacques Chirac, ajoute le maire Jean-Paul Fournier. Vous connaissez ma fibre gaullienne, mais je veux rappeler le travail de redressement de notre pays de Valéry Giscard d’Estaing, qui a notamment mis en place l’abaissement de la majorité de 18 ans, la légalisation de l’IVG ou le musée d’Orsay. »

Pierre Havez