Ce qu'il faut retenir. « No limit ». En plus des 13 policiers adjoints déjà arrivés, le ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrivée à l’automne de 30 policiers nationaux supplémentaires. Auxquels il faut ajouter neuf enquêteurs. Et le ministre espère encore de nouvelles recrues. "Désormais, on fait des concours de police départementaux et ces jeunes qui seront demain des policiers adjoints serviront en proximité. Je suis prêt à ouvrir au-delà des 43 places. Si on arrive en attirer d’autres, on est prêt à les embaucher. C’est no limit, si vous arrivez à convaincre les jeunes de passer leur examen, ils seront assurés d’être affectés dans le Gard", assure le ministre. L’occasion de rappeler les chiffres de l’opération « ville sécurité renforcée » à Nîmes avec 20 commerces fermés (100 contrôlés) et 600 interpellations pour 160 personnes déférées devant la justice.

Réouverture du commissariat. Cette venue à Pissevin est aussi l’occasion d’évoquer l’avenir du poste de police dans ce quartier qui avait brûlé en août 2024, seulement un jour après son ouverture. « Il y a plusieurs options : soit on le rouvre sur place. On est prêt, l’argent est là, mais est-ce que c’est le meilleur endroit ? Soit, on installe un commissariat plus moderne dans les barres déconstruites, soit on prend deux mois de réflexion et on trouve un endroit plus approprié. Ce n’est pas une question d’argent. On veut réinvestir le secteur", a confié le ministre. Ce dernier n’a pas donné de date précise de réouverture.

La brigade des transports. « Franck Proust y tenait beaucoup. On va enfin réaliser un engagement de l’état pour créer une brigade de sécurité sur les transports en commun. On est dans des temps de vache maigre, disette pour autant Nîmes est chère à mon cœur », a également annoncé Bruno Retailleau. De quoi donner le sourire à Franck Proust qui devrait voir six policiers arrivés à l’automne pour cette brigade destinée à mener des opérations coups de poing dans les transports de l’Agglo. Une autre vague de six policiers suivra derrière.

19h : Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, rend hommage aux élus nîmois et annonce la création de la brigade des transports à Nîmes métropole avec six policiers dès septembre.

18h20 : Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, s'exprime à Pissevin et annonce 30 policiers nationaux supplémentaires pour Nîmes.

17h58 : Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, arrive dans le quartier nîmois de Pissevin.

17h06 : Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau participe à une table ronde sur les questions de sécurité à Nîmes en compagnie du préfet, le maire Jean-Paul Fournier, Franck Proust, président de Nîmes métropole et la procureure Cécile Gensac.

16h52 : À l'occasion d'un échange avec le chef de la police municipale, le ministre de l'Intérieur a rappelé l'importance des caméras : "La justice ne fonctionnerait pas sans caméra. Les élus qui ne veulent pas densifier le nombre de caméras se trompent, ils se tirent une balle dans le pied en termes de sécurité". Plus tard dans son allocution, il a également affirmé : "Vous ne serez plus sous l'autorité du maire, mais du procureur de la République", Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, explique en détails la réforme en cours de la police municipale auprès du chef de la police nîmoise.

16h40 : Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau vient d'arriver à l'hôtel de ville de Nîmes. Il va d'abord s'entretenir avec le maire Jean-Paul Fournier et le sénateur Laurent Burgoa pour une séquence plus politique avant d'assister à une table ronde sur les questions de sécurité à Nîmes.

16h02 : Le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier attend sagement Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur à l'hôtel de ville en compagnie du sénateur Laurent Burgoa et de Franck Proust, premier adjoint à la ville de Nîmes.

15h22 : C'est un programme chargé qui attend Bruno Retailleau à Nîmes cet après-midi d'abord en tant que ministre de l'Intérieur. Pour cette première séquence, il participe avec le préfet du Gard à la présentation des résultats de la lutte contre le repli communautaire localement.

Le ministre assiste en préfecture à la présentation des résultats des différents dispositifs mis en place dans les quartiers pour lutter contre les règlements de compte et l'économie souterraine.

15h06 : Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, vient d'arriver à la préfecture du Gard à Nîmes. Il est accueilli par le préfet Jérôme Bonet, les sénateurs Vivette Lopez et Laurent Burgoa, Franck Proust, président de Nîmes métropole et Philippe Ribot, président de l'Association des maires du Gard.