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Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 01.06.2023 - Sarah Letessier - 2 min  - vu 300 fois

NÎMES Le « projet Cycladot » de passage pour parler du don d’organes

Gilbert Guillerm fait un tour de France

- Photo Sarah Letessier

Gilbert Guillerm, jeune retraité breton passionné de cyclotourisme, a décidé d’allier l’utile à l’agréable en réalisant son projet de tour de France à vélo, tout en portant l’étendard d’une noble cause. Son tricycle couché, derrière lequel flotte un petit drapeau à ruban vert, symbole du don d’organes et de tissus, invite les badauds du Gard, et d’ailleurs, qui croisent son chemin à prendre le temps de la réflexion sur le sujet.

Parti au début du mois d’avril de Bretagne, Gilbert Guillerm est arrivé en ce début de semaine dans le Gard, après avoir déjà parcouru 4 000 des 6 000 km prévus dans son tour de France. De passage à Nîmes pour une journée de repos et de planification de ces prochaines étapes, il a été reçu en mairie de Nîmes par Dominique Lacambra, conseillère déléguée au Sport santé, aux handisport et au sport adapté de la ville de Nîmes.

Elle confie : « C’est pas grand-chose que d’accueillir des gens qui réalisent de tels défis, mais c’est vrai que c’est important. » Le discours de l’élue qui a mis l’accent sur les efforts et l’engagement de Gilbert Guillerm pour sa cause, a été prolongé par un moment d’échange sur le sujet du don d’organes et de tissus.

« Réfléchissons et informons nos proches »

Pour Gilbert Guillerm, l’idée de faire un tour de France à vélo ne date pas d’hier. « J’ai fait un premier tour de France à 20 ans, explique-t-il, puis à 30, 40 ans, je me suis dit : quand j’aurai fini ma carrière professionnelle, je ferais un tour de France. Et au mois de novembre l’année dernière, je me suis dit : si je le faisais pour quelque chose d’utile. »

Gilbert Guillerm a été reçu à l'hôtel de ville de Nîmes • Photo Sarah Letessier

Confronté personnellement à cette décision difficile au moment du décès de son fils neuf ans plus tôt, le choix de porter la cause du don d’organes et de tissus s’est donc fait tout naturellement. En matière de don d’organes post-mortem, la loi suit l’adage "Qui ne dit mot, consent". Chacun est donc donneur potentiel, sauf en cas de refus explicite, exprimé de son vivant. Au moment du décès, c’est évidemment la famille du défunt qui est consultée.

Gilbert Guillerm développe : « En moyenne, 30 % des familles disent non. Et même si la personne décédée avait exprimé de son vivant auprès d’un de ses proches qu’elle souhaitait faire don de ses organes, si un seul membre de l’entourage refuse, la procédure est bloquée. » Par son engagement, il souhaite ainsi encourager les gens à prendre le temps de la réflexion : « Réfléchissez calmement, décidez et parlez-en à vos proches. »

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Sarah Letessier

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