La ville de Nîmes et la Fondation internationale pour les monuments romains ont dévoilé, ce jeudi 19 juin, une plaque en l'honneur des mécènes, partenaires et donateurs afin de les remercier de leur soutien et engagement dans la sauvegarde des monuments de Nîmes.

La fondation qui a vu le jour en 1994, sous l'égide de la Fondation de France, a permis, selon le maire de la ville Jean-Paul Fournier : "de réaliser beaucoup de travaux pour la sauvegarde et la restauration des monuments de Nîmes. Et permet à tous de s'approprier un peu plus d'héritage Antique de notre Cité".

Créée à la suite de nombreuses dégradations des monuments causées par l'usure du temps, les intempéries et le tourisme, elle mobilise plusieurs acteurs locaux qui ont à cœur la préservation du patrimoine romain de la ville de Nîmes. La Fondation a permis, en outre, le classement, en 2023, de la Maison Carré au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le plus gros chantier de restauration de France

Didier Louga, président de la fondation, a souligné que "la ville a entrepris le chantier de restauration le plus important de France, en dehors de la restauration de la cathédrale Notre Dame de Paris. L'erreur qui n'a pas été commise aurait été de penser que puisque le monument est là depuis longtemps, il allait survivre pour l'éternité. Or, c'est comme les êtres humains, ils vieillissent, il faut les entretenir, c'est la raison d'être de notre fondation". Ces travaux de restauration des arènes, dont la fin est prévue en 2034, ont débuté en 2009, pour un montant de 54 millions d'euros.

Les principaux mécènes et partenaires sont : la Saur, partenaire historique depuis la création de la fondation, le groupe Bastide (depuis 2017), la SPL (Société publique locale) : Culture et Patrimoine, gestionnaire du Musée de la Romanité et de centre des Congrès h2 à Nîmes (depuis 2019) ou la Société d'aménagement des territoires (depuis 2017).