Publié il y a 3 h - Mise à jour le 20.08.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 707 fois

NÎMES Plusieurs étaliers des Halles en colère contre la Socri

Charcuterie Bruguier Halles de Nîmes

L'étal de la charcuterie Bruguier aux Halles de Nîmes a déjà rouvert

- Archives Sacha Virga

Entre les retards de paiement, les travaux et l'incapacité pour deux d'entre eux de réouvrir, certains étaliers sont assez contrariés. Ils dénoncent une situation qu'ils jugent impossible d'accepter.

Ce mercredi matin, plusieurs étaliers ont souhaité prendre la parole pour évoquer certains sujets liés aux travaux de l'escalator des futures Galeries Lafayette. "Nous nous sentons pris en otage par la Socri et la mairie, depuis le début des travaux les engagements pris sous forme de protocole ne sont pas respectés. Les étaliers concernés par les escalators n'ont toujours pas rouverts", affirme le le fromager Sylvain Crégut.

Il s'alarme aussi quant au règlement des sommes dûes au vu des travaux. "Sur les trois mois de travaux, ils devaient être payés tous les débuts de mois sous 72 heures. En cas de dépassement de délai, ce qui a été le cas, l'indemnité était majorée de 50% et devait être versée tous les mois ou tous les quinze jours selon les cas de figure. Cet argent, mes deux collègues n'en ont pas vu la couleur, ça les met dans une difficulté financière". L'adjoint aux Halles Christophe Pio le confirme : les indemnités seront payés.

Christophe Pio
Christophe Pio, adjoint à Nîmes délégué aux Halles, Foires et Marchés • Sacha Virga

Les étaliers le confirment : ils ne sont pas contre l'arrivée des Galeries Lafayette bien au contraire. "Il est hors de question que quelqu'un dise le contraire parce que ce n'est pas le cas. On espère juste que la Socri se comporte de façon cavalière vis-à-vis de nous. On est les dindons de la farce dès le départ", regrette Sylvain Crégut.

Les commerçants des Halles regrettent également que la mairie de Nîmes n'ait pas fait un véritable suivi des chantiers. Un argument infondé selon Christophe Pio. "Jean-Marc Campello a suivi le chantier de la Socri sans problème, il ne va pas prévenir les étaliers à chaque réunion. J'en ai fait aussi quelques-unes. La ville de Nîmes a fait le job", exprime-t-il. 

Rouverture impossible

Sylvain Bruguier (charcuterie Bruguier) fait partie des deux étaliers qui n'ont pas encore repris leur activité. "On ne peut pas rouvrir parce qu'on n'a pas les compensations de conformité, les autorisations liées à la sécurité et à l'hygiène". Les patrons du Veau d'Or espèrent eux aussi reprendre le plus vite possible, dans des conditions correctes.

Sacha Virga

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