Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 13.10.2024 - Sacha Virga - 2 min  - vu 311 fois

NÎMES Pour ses 20 ans, l'école Creajeux a fait gagner une scolarité entière à un étudiant

Concours creajeux Nîmes

Le gagnant du concours Creajeux, avec le directeur Éric Bonnet (à sa gauche)

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En guise de joli cadeau pour fêter ses 20 ans, l'école de jeux vidéos Creajeux basée à Nîmes, a offert à un étudiant les frais de ses études.

Directeur et fondateur de Creajeux en 2004, Éric Bonnet, comme pour les 10 ans de l'école, a décidé de faire gagner une scolarité complète à un étudiant qui est venu les rejoindre. Cela représente quatre années d'études et un peu plus de 20000 euros au total. "Tous les nouveaux arrivants ayant validé les tests ont eu l'occasion de pouvoir participer à ce tirage au sort automatiquement", explique-t-il. Il y a dix ans, l'ancien gagnant a suivi une carrière brillante en tant que programmeur dans le milieu du jeu vidéo en Allemagne chez Behaviour Interactive, ayant notamment produit Dead by Daylight.

Chez Creajeux, l'équipe directive a décidé d'aller à l'essentiel dans ses formations. "Une personne qui va rentrer ici, arrivera avec sa passion, ses tripes et ses connaissances. On veut la faire éclore et qu'elle puisse sortir avec quelque chose dans les mains. Au début ils auront des tâches basiques, puis avec le temps, ils vont naturellement se spécialiser avec ce qu'ils produisent dans des démos et autres réalisations", développe Éric Bonnet.

Creajeux Nîmes
En sortie d'études, les étudiants peuvent travailler sur de très gros projets • Sacha Virga

La formation du jeu vidéo a beaucoup muté. À l'époque quand Éric Bonnet a créé l'école il n'y en avait que quelques-unes en France, aujourd'hui il y en a plus de 150. Deux métiers se détachaient : graphiste et programmeur, aujourd'hui, il y en a toute une variété : manager, designer, dans le son... Toute la liste est à retrouver sur le site du Syndicat National du Jeu Vidéo. "À l'époque on pouvait créer dans un garage, mais aujourd'hui on est dans une vraie industrie, donc il faut de vraies connaissances. Ce n'est pas que jouer, c'est aussi toute une culture historique, tout ne sort pas d'un chapeau", constate le directeur. 

Épaulé par son adjoint Alban Fura, Éric Bonnet a déjà de nombreuses réussites chez ses étudiants à la sortie des études : "Une bonne partie d'entre eux va être recrutés dans des gros studios qui produisent des jeux que l'on va appeler "AAA". Un de nos étudiants l'an dernier a été pris chez Rockstar Games, et il bosse actuellement sur le prochain GTA 6. Et beaucoup d'autres vont dans d'autres grosses structures comme Ubisoft", se félicite Alban Fura. À contrario, une partie va se diriger vers de plus petits studios et d'autres vont s'exporter dans d'autres domaines comme celui de la banque ou de la communication, dans tout ce qui va toucher la programmation en 2D ou en 3D.

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