NÎMES Restitution de projets pour la filière design de l'université

Des dizaines de projets ont été présentés
- Sacha VirgaEnviron 90 élèves composent la licence 3 design de Nîmes Université. Généraliste, elle se partage en quatre options : cultures numériques, création contemporaine, médiations, urbanisme et société. Chacun a dû présenter au grand public, son projet de fin d'année.
Pour clôturer une année riche de travail, les étudiants ont dévoilé au grand public le fruit d'un dur labeur de deux mois : leur projet de fin de cycle. En plus d'un temps limité, chacun était contraint de partir d'un sujet sociétal, dans un contexte donné, avec une question méthodologique pour ne pas faire un projet centré sur soi.
"Je suis fière d'être enseignante-chercheuse dans cet établissement. On a des moyens, ce n'est pas le cas dans toutes les universités en art ou en design", déclare Lucile Haute, co-responsable de la filière. Grâce à ses ateliers de production et d'édition, 90% du rendu final des étudiants a été façonné à Nîmes Université. Cette licence design est co-portée par Alexandre Pavard. Responsable des ateliers, il a accompagné des dizaines d'étudiants pour qu'ils puisssent mener à bien leur travail.
Présentation de projets
Élise et son jeu de société :
Entre le Monopoly et la Bonne Paye, Élise a choisi de créer un jeu de société basé sur les étudiants salariés. Depuis quatre ans, elle travaille à côté de ses études, et souhaite sensibiliser le grand public et aider les jeunes dans sa situation à mieux gérer leurs ressources et leur quotidien. À partir de fiches personnelles et de caractéristiques, chaque joueur devra trouver le bon équilibre entre dépenses et économies, sans négliger sa santé mentale. "J'avais envie de trouver quelque chose de ludique qui parle à tout le monde, pour les dix ans et plus", explique la jeune femme.
Aurélien et la musique :
"Mon sujet traite sur la musique improvisée et la notation graphique, deux domaines qui me tiennent à coeur", explique-t-il. En parallèle de ses études, le jeune homme apprend le piano au Conservatoire. "J'ai décidé de mettre en place une sorte de théorie avec des leçons sur cette lecture graphique avec ma propre approche. Comment lire des points, des formes flous et tout ce qui proche du graphisme à travers la musique". Son projet intègre aussi un livret explicatif, pour vulgariser un projet qui peut paraître assez complexe. "À leur rythme, les non-musiciens peuvent pratiquer à leur guise".
Élodie et son projet de réhabilitation :
En arts et design, spécialité urbain et société, Élodie travaille sur des projets concrets qui se déroulent à Nîmes. "Mon projet vise à réhabiliter et mettre en valeur un pigeonnier à Tursac en Dordogne", explique la jeune femme. "Ça m'a permis de découvrir un coin que je ne connaissais par et que j'ai découvert sur internet. J'ai fini par découvrir le climat et l'environnement". Une fois les petits détails terminés, il pourrait bien être envoyé à la commune en question.
Loïs et son jeu de plateau :
Autour des territoires d'outre-mer, Loïs a créé un jeu de plateau pour développer une mémoire visuelle, avec des questions cultures et sports. "Dans les livres d'histoire, on en parle rapidement voire pas du tout parfois", affirme-t-elle. Deux mois de conception ont été requis pour terminer le projet. Le plus difficile aura été de rechercher les informations sur dix îles. Guadeloupéenne, Loïs a préféré prendre un sujet qu'elle connaissait et qu'elle peut expliquer plus facilement.