NÎMES "Yamas", un restaurant grec en coeur de ville

Xavier Benoît et son fils Pierro
- Sacha VirgaPierro Benoit vole de ses propres ailes et ouvrira le 3 septembre le restaurant grec Yamas (qui signifie "à notre santé") à la place de l'ancien bar Livestation DIY.
Les alentours, il les connait comme sa poche, l'endroit était idéal pour monter sa première affaire. La suite logique pour le jeune homme de 26 ans, qui a commencé sa carrière à l'Ancien Théâtre sous les ordres de Gilles Taliani et du chef Julien Pico, avant un passage au Victor Hugo et deux ans de direction au 421.
Mais alors, pourquoi la cuisine grecque ? Son père, Hervé Benoit, a travaillé en Grèce et à chaque retour en France, il racontait ses périples à son fils. "J'ai eu de la chance d'être affecté sur l'ile de Lesbos au large des côtes turques. Dans leur mode de vie, je me suis revu 50 ans en arrière dans mon petit village, avec toute cette gentillesse, aucune animosité et une vie comme on en rêve", raconte Hervé Benoit.
Depuis plus d'un mois et demi, les travaux sont en cours, les artisans sont présents depuis quelques jours pour façonner la décoration, et apporter une touche chaleureuse. "La culture est assez similaire à la nôtre. On reste sur une cuisine vieille France et méditerranéenne, toujours en étant accueillant", explique Pierro. C'est justement cet esprit qu'il veut insuffler à son restaurant : faire de la qualité dans la convivialité.
Pita, tzatziki, houmous, gambas flambés à l'ouzo et d'autres plats typiques grecs légèrement franchisés sont déjà prévus à la carte. Le chef, déjà recruté, est un ami de longue date et devrait s'adapter sans aucun problème aux demandes qui lui seront faites. "Il y aura aussi un apprenti en cuisine, j'ai commencé comme ça et c'est ce qui m'a donné envie de continuer ce métier. On a envie de transmettre aussi cette passion à la jeunesse. On fait un métier ingrat mais on est là pour faire sourire les gens, c'est la plus belle récompense".
Sans oublier la présence du papa, pour l'épauler au bar ou en salle, et même l'appui de la maman. "C'est une fierté de travailler en famille, on est tous très proches, c'est aussi un gage de confiance et ça nous conforte dans l'idée de se lancer dans une expérience comme celle-ci, ce n'est pas toujours évident à 26 ans", exprime Pierro, qui espère que les Nîmois seront réceptifs à ce qu'il a envie de transmettre.