Publié il y a 4 h - Mise à jour le 01.11.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 120 fois

PAYS D’UZÈS L’épicerie sociale et solidaire, un an de réponse à la précarité alimentaire

L'épicerie sociale et solidaire a ouvert il y a un an à Saint-Siffret

- Thierry Allard

Il y a un an, la Banque alimentaire du Gard ouvrait à Saint-Siffret, dans l’ancienne cave coopérative mise à disposition par la Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU), une épicerie sociale et solidaire.

Un lieu ouvert tous les vendredis après-midi, qui permet à des personnes en situation de précarité alimentaire orientés par les services sociaux de faire leurs courses à prix cassés. Jusqu’à l’ouverture il y a un an, « l’Uzège était une zone blanche » en termes d’épicerie sociale et solidaire, rappelle le président de la Banque alimentaire du Gard Joseph Pronesti. Pour autant, « il y a de la demande », souligne la responsable des épiceries solidaires de la Banque alimentaire du Gard, Emmanuelle Andorin.

Ainsi, l’épicerie sociale et solidaire de l’Uzège compte quelque 140 inscrits, « majoritairement d’Uzès, de Saint-Quentin-la-Poterie, quelques personnes de Saint-Siffret, de Blauzac, pose Emmanuelle Andorin. Ça va des étudiants aux retraités, en passant par les familles, les personnes seules ». De nombreuses familles monoparentales viennent aussi à l’épicerie. Autant de personnes qui ne viennent pas seulement chercher des victuailles : « en un an, nous avons réussi à créer du lien avec les gens, c’est le plus important pour nous », affirme Emmanuelle Andorin.

De quoi faire dire au maire d’Uzès Jean-Luc Chapon qu’il s’agit « d’une initiative attendue, indispensable », au point que la mairie a décidé, avec ses partenaires dont la CCPU, de construire une épicerie sociale et solidaire à Uzès, près du stade Rancel, qui sera gérée par la Banque alimentaire. Elle doit ouvrir ses portes en septembre 2026.

La précarité alimentaire en Uzège

Le taux de pauvreté du territoire de la CCPU est de 19 %, contre 14 % en moyenne en France métropolitaine, d’après le diagnostic alimentaire réalisé par la CCPU en 2023.

« Quand ce beau projet sera opérationnel, je pense qu’il faudra que nous ouvrions a minima deux demi-journées par semaine », affirme Joseph Pronesti. Il faut dire que ce nouveau lieu « sera plus facile d’accès, avec les navettes de l’intercommunalité, tout le territoire pourra venir plus facilement », avance le président de la CCPU Fabrice Verdier. Pour l'heure, la CCPU met un minibus à disposition pour emmener les bénéficiaires à l'épicerie de Saint-Siffret. 

L'épicerie est achalandée par les réserves de la Banque alimentaire, par des dons du supermarché Aldi d’Uzès, et par des achats auprès de producteurs locaux financés par la CCPU. « Nous finançons 5 000 euros par an pour que la Banque alimentaire achète des produits frais issus du territoire via le Comité de promotion agricole et des producteurs qui jouent le jeu », précise Fabrice Verdier. Des produits locaux et de qualité ensuite revendus au même prix que les autres au sein de l’épicerie.

Le gros des produits vendus dans les épiceries sociales et solidaires provient des campagnes de collecte de la Banque alimentaire. La prochaine se déroulera les 28 et 29 novembre. Pour l’heure, car d’autres magasins sont susceptibles de se greffer au dispositif, la Banque alimentaire sera présente au Utile des Amandiers, au Carrefour City et au Aldi d’Uzès.

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