Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 01.04.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 1211 fois

SAINT-CHRISTOL-LEZ-ALÈS Incendie aux cabanes du Rouret, l'hypothèse de l'acte délibéré privilégiée

Henri Francès (à gauche) prend connaissance des dégâts aux côtés de la police scientifique ce jeudi matin. (Photo Corentin Migoule)

Ce mercredi soir, aux alentours de 19 heures, un incendie a ravagé le toboggan et deux des quatre cabanes du parc du Rouret à Saint-Christol-lez-Alès. Passablement courroucé, Henri Francès, premier adjoint et délégué à l'Environnement a d'ores et déjà engagé des poursuites. 

Le président Macron ne s'était pas encore adressé aux Français ce mercredi soir lorsque peu après 19 heures, dans le parc du Rouret à Saint-Christol-lez-Alès, un incendie s'est déclaré, ravageant le toboggan dans son intégralité et deux des quatre cabanes malgré l'intervention rapide des pompiers, alertés par les locataires d'une maison de maître située à proximité.

D'après la police technique et scientifique qui s'est rendue sur place en milieu de matinée ce jeudi, l'incendie aurait débuté au niveau de la partie haute du toboggan pour se propager rapidement à l'ensemble du toboggan et à la troisième cabane qui s'est consumée totalement, embrasant également l'arbre qui la supportait. Le cèdre à proximité du toboggan a lui aussi subi l'assaut des flammes.

"Les cabanes reviendront au Rouret, c'est sûr !"

Si la deuxième et la quatrième cabane sont en partie brûlées, la première est indemne. "Cet acte de délinquance ahurissant met fin à une réalisation exceptionnelle qui prive nos enfants d'une aire de jeux très appréciée", s'agace Henri Francès, premier adjoint à la mairie de Saint-Christol-lez-Alès. L'élu ne veut pas imaginer autre chose qu'un "acte délictueux délibéré" et a déposé plainte contre X au commissariat d'Alès ce matin.

Outre la valeur sentimentale qu'occupait cette réalisation municipale récente (2019) dans l'esprit d'Henri Francès, ce dernier regrette la perte de ce "lieu emblématique et ludique qui offrait aux enfants un merveilleux terrain de jeu ainsi qu'une sensibilisation à la nature."

La municipalité affirme sa volonté de réhabiliter au plus vite une partie de l'aire de jeux : "Je ne sais pas encore quand ni comment, mais les cabanes reviendront au Rouret, c'est sûr !", promet Henri Françès, à l'origine du projet initial réalisé par la société Indy Parc et qui avait coûté 15 000 euros à la commune.

Corentin Migoule

Notre interview d'Henri Francès, premier adjoint :

Corentin Migoule

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