Publié il y a 2 h - Mise à jour le 25.09.2025 - Corentin Corger - 2 min  - vu 158 fois

VESTRIC Au collège d’Alzon : le téléphone, c’est dans la boîte

directrice adjointe vestric collège

La directrice adjointe présente la boîte

- Photo Corentin Corger

Depuis la rentrée, les 715 collégiens de d’Alzon Vestric doivent laisser leur téléphone dans une boite le matin et le récupérer seulement à la fin de la journée.

L’Institut Emmanuel d’Alzon dans le Gard représente 6 700 élèves de la crèche à l’enseignement supérieur. Dans son collège de Vestric, l’établissement privé d’enseignement catholique a toujours interdit l’usage du téléphone portable. Malgré cela, les collégiens l’utilisaient en douce. « On savait très bien qu’il le sortait. On voyait bien la cohue devant les toilettes », constate Karine Redor, directrice adjointe du collège de Vestric-et-Candiac.

Alors la direction a réfléchi à une solution radicale pour que les collégiens ne soient pas tentés d’aller sur leur portable au sein de l’établissement. Dans un premier temps, des trousses individuelles ont été envisagées, mais cela représentait un coût important de 12 000 euros. Alors, le choix ‘est porté sur l’achat de 24 boîtes au tarif de 40 euros, une pour chaque classe.

Ainsi, tous les matins, au moment de l’appel, les élèves déposent leur téléphone dans cette grande boite prévue à cet effet. Chaque appareil, éteint avant d'être posé, est identifié. Cela implique une logistique assez lourde et une organisation particulière pour le personnel de la vie scolaire qui vient récupérer les boites, les stockent et les restituent après les cours. Un système d'enveloppe est aussi prévu pour les élèves qui sont externes et qui veulent récupérer leur bien à midi avant d'aller déjeuner. 

« Globalement, ils sont plutôt contents »

Une première expérimentation satisfaisante pour l’établissement. « On voit vraiment la différence. On a des élèves qui laissent le téléphone toute la journée, d’autres font carrément le choix de ne plus l’amener. Cela élimine aussi les problèmes que l’on pouvait avoir sur les réseaux avec des vidéos prises à l’intérieur du collège », assure Mme Redor. Et que pensent les parents de cette mesure ? « On a eu droit à toutes les réactions », confie Yvan Lachaud, directeur de l’Institut. « Globalement, ils sont plutôt contents », poursuit la directrice adjointe du site.

Ce nouveau dispositif devrait aussi être étendu sur certaines classes au sein du collège d’Alzon du Grau-du-Roi (540 élèves). Cela ne devrait pas arriver tout de suite à Nîmes où le site compte près de 1 200 collégiens.

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