ARLES Deuxième énorme édition pour le festival du dessin
Du 20 avril au 19 mai, Arles organise la deuxième édition de son merveilleux festival du dessin. Préparez-vous, il y a du lourd !
Avec tous ces noms, Arles et le dessin poursuivent leur merveilleuse aventure commune. Cette année encore seront exposés en ville : Sergio Aquindo, Atak, René Auberjonois, Sophie Baduel, Joseph Beuys, Gus Bofa, Markus Buchser, Guido Buzzelli, Stéphane Calais, Antoine Capitani, Chantalpetit, Laurent Cilluffo, Robert Coutelas, Jean Dubuffet, Jean-Luc Favéro, Pierre Faure, Vicky Fischer, Alberto Giacometti, Goossens, Anne Gorouben, René Goscinny, Jean Gourmelin, Bernard Grandgirard, Michel Houssin, Jean-Michel Jaquet, Oskar Kokoschka, Frédérique Loutz, Clara Marciano, Al Martin, Charles Meryon, Henri Michaux, Thomas Ott, Jacqueline Oyex, Kiki Picasso, Lucile Piketty, Adolphe Martial Potémont, Christian Roux, Ronald Saladin, Philippe Ségéral, Tomi Ungerer, Félix Vallotton, Pascal Vonlanthen et le regretté Georges Wolinski.
« La liberté, c’est avant tout le droit de l’individu à sa propre identité. L’égalité, c’est l’harmonie entre les différences qui se complètent. La fraternité se crée dans le respect de l’identité des autres. » Patrick de Carolis, maire d’Arles et président de l’Agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette, explique : « L’homme qui a écrit ces mots est Tomi Ungerer auquel la deuxième édition du festival du dessin d’Arles est dédiée. »
Et le premier édile de poursuivre : « Pour cette nouvelle édition, ils ont choisi pour tête d’affiche non seulement un immense artiste, à la fois affichiste, illustrateur, publiciste, écrivain et sculpteur, mais aussi un homme qui, sa vie durant, s’est engagé à défendre la liberté, utilisant le trait comme moyen d’éveiller les consciences, qu’elles soient celles des enfants ou des adultes. »
Une centaine de ses dessins de Tomi Ungerer « pour adultes » dessins satiriques, dessins politiques, dessins d’humour noir, révèleront au spectateur toute la virtuosité graphique et l’inépuisable imagination de cet artiste visionnaire, ainsi que son engagement entier et indéfectible pour la cause de l’humanité.
Le dessin est le premier art de l’enfance. Il est probablement aussi le premier art connu de la filiation ancestrale d’Homo sapiens. Longtemps déconsidéré au profit de la peinture et mis à l’écart, il revient en force depuis quelques années dans l’apprentissage des Beaux-Arts, dans les galeries et les musées. Il était temps d’offrir à cet art une pleine dimension et de lui dédier un festival annuel, à la fois populaire et exigeant, simplement intitulé festival du dessin.
Personnalité du festival car il fait partie de ses créateurs, Frédéric Pajak en est aussi et surtout le directeur artistique. Il explique la démarche du dessinateur puis celle du public arlésien : « Celui qui dessine peut passer un certain temps sur son dessin des heures, des jours, des mois. Il lui a fallu sans doute un long apprentissage avant de pouvoir maîtriser son art. Même un dessin fait d’un geste nécessite des années de préparation, à la manière des calligraphes asiatiques »
Arles est une ville ouverte sur l’art et le public aura de quoi satisfaire sa curiosité. « Durant le festival du dessin, en une journée, deux, voire davantage, le spectateur découvre plus de mille dessins. Son esprit ne peut guère tout absorber : il distingue, sélectionne ce qui est à son goût. Il entrevoit néanmoins la prolixité de cet art modeste, ses trouvailles, ses virtuosités, ses vertiges. Il s’en rassasie », estime Frédéric Pajak qui ajoute qu’« il y a vingt ans, il eût été inconcevable de créer dans une ville de province un festival consacré à l’art du dessin. Aujourd’hui, c’est enfin chose possible, qui plus est dans une des plus belles villes de France, Arles, grande ville d’art et d’histoire »
Nous y reviendrons plus tard mais vous l’aurez compris, cette première édition aura pour tête d’affiche le grand dessinateur français de renommée internationale Tomi Ungerer, dont le trait virtuose a si profondément marqué aussi bien l’imaginaire des enfants que celui des adultes.
Après Antoine de Caunes l’an passé, c’est Lou Douillon qui a accepté d’être la présidente d’honneur du festival. Elle aime le dessin. Elle aime l’odeur de l’encre et le crissement de la plume, elle aime les différents papiers et leurs aspérités. Surtout, elle aime rendre compte de lieux, de gens, de petites choses, de chaque jour qui passe.
Le catalogue de la deuxième édition du festival du Dessin (34 euros), publié aux éditions Les Cahiers dessinés, sera disponible à la vente dans les librairies arlésiennes ainsi qu'à la billetterie physique du festival et dans tous les lieux d'exposition disposant d'un point de vente. Deux cents œuvres reproduites en couleur sur un papier d'une qualité exceptionnelle, accompagnées des biographies des 43 artistes exposés et d'un petit texte sur leur rapport personnel au dessin.
Tarifs : Valable toute la durée du festival, une entrée unique par exposition. Billets ici au prix de 22 euros en tarif plein et 15 euros en réduit.
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