Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.06.2022 - thierry-allard - 2 min  - vu 796 fois

LAUDUN-L’ARDOISE CIMAT investit pour se développer

La nouvelle potence de soudage de CIMAT, financée pour moitié par le plan de relance (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

CIMAT a inauguré ses nouveaux équipements en présence du député Anthony Cellier et du représentant des services de l'État Guillaume Belot (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

L’entreprise CIMAT, qui fait entre autres dans la fabrication d’éléments chaudronnés spécifiques et l'usinage de pièces sur-mesure, a conduit récemment de lourds investissements, soutenus par le plan France relance. 

C’est une entreprise plutôt discrète, implantée depuis 2016 dans les anciens locaux d’ACPP dans la zone industrielle de l’Ardoise. Ici, on travaille à la fois l’acier au carbone dans un atelier, et l’inox et l’aluminium dans un autre, pour fabriquer divers éléments destinés à la filière du nucléaire. « Nous fabriquons des équipements de charpente, des passerelles, des supports de pompes, des gaines de ventilation, c’est très varié et très peu en série », explique le directeur du site Didier Giffard.

Un exemple des produits que CIMAT fabrique sur-mesure (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Ces équipements sont destinés aux différents sites nucléaires, comme Tricastin, Saclay ou Cadarache. Dans les ateliers où on les fabrique, des investissements ont été réalisés pour équiper les postes d’aspirateurs de fumées, refaire l’éclairage ou encore sécuriser le cheminement au sol. 

Mais les plus gros investissements se trouvent dans le grand hall d’assemblage et de mise en oeuvre. Ici, CIMAT, propriété du groupe Foselev, a investi 300 000 euros dans une imposante rouleuse, « d’une grosse capacité, capable de traiter des épaisseurs importantes d’inox, qui nous a permis d’augmenter notre capacité de production », commente Didier Giffard.

CIMAT a aussi investi dans une nouvelle rouleuse pour l'inox (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Et quelque temps plus tard, l’entreprise a investi une nouvelle fois, dans une nouvelle potence de soudage. « Le soudage est automatisé, ce qui nous apporte un plus en productivité et une qualité de soudage garantie », affirme Didier Giffard. La machine coûte 380 000 euros, financés à hauteur de 50 % par le plan France relance. « C’est une aide significative, qui nous a permis d’accélérer cet investissement », explique le directeur d’un site qui a comme beaucoup souffert du covid, même s’il a réussi à maintenir une activité tout du long grâce à deux grosses commandes d’Orano Malvési et Orano Pierrelatte. 

En tout, CIMAT, qui compte 250 salariés dont 129 dépendant de Laudun-l’Ardoise, certains étant directement déployés sur les sites, a investi « plus d’un million d’euros en cinq ans », rappelle Didier Giffard. Cinq ans, soit depuis que l’entreprise a déménagé pour des locaux plus grands toujours sur la zone industrielle de l’Ardoise.

 

Des locaux de 4 500 mètres carrés qui paraissaient un poil grands il y a cinq ans, et qui le sont beaucoup moins aujourd’hui. « Depuis nous avons trouvé des marchés, nous avons investi et nous nous sommes développés, ces deux gros investissements sont un aboutissement », avance-t-il, avant de préciser que ces locaux « sont aujourd’hui complètement utilisés. »

Dans ce contexte, le coup de pouce du plan de relance a été le bienvenu. « Cette machine va nous permettre de continuer notre développement et attaquer des marchés qu’on ne savait pas prendre avec nos installations précédentes », se réjouit Didier Giffard avant de remercier l’État et le député Anthony Cellier, qui lui a été « d’une aide sérieuse. » Un député en campagne qui soulignera le côté « concret » du plan de relance, qui permet aux entreprises « de s’adapter aux enjeux du développement de la filière électronucléaire française. » 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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