Une pharmacie d'Alès a décidé d'attaquer la ville d'Alès, l'Agglomération et le Logis cévenol à cause d'un manque à gagner de l'officine estimé à près d'un million d'euros.
Les griefs des exploitants de la pharmacie ciblent les travaux dans le quartier des Près-Saint-Jean en pleine transformation urbaine, et notamment "une désertification" du secteur à l'origine d'un manque à gagner et d'un préjudice commercial, selon eux.
Pourtant, malgré les travaux, "ici le chiffre d'affaires est supérieur à la moyenne nationale des pharmacies", selon le rapporteur public qui demandait lors de l'audience publique le rejet de la requête. Un rejet qui a été acté ce 19 décembre avec le délibéré du tribunal administratif de Nîmes qui déboute les responsables de la pharmacie. Pour le rapporteur public suivi par le tribunal, "le programme était de redynamiser le quartier", et la baisse du chiffre d'affaires concerne "un aléa attaché à toutes les exploitations commerciales".