Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 20.02.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 244 fois

AU PALAIS Le chef adjoint d'un supermarché soupçonné de manger dans les rayons

Tribunal d'Alès.

Eric, 42 ans, père de deux enfants, a longtemps travaillé au magasin Ed de Saint-Christol-lès-Alès. Pendant 10 ans exactement. En août 2012, il est nommé chef adjoint de l'établissement. En février 2015, il est licencié pour « cause réelle et sérieuse ». Il lui est reproché d'avoir laissé en rayon des produits périmés depuis plusieurs mois mais aussi d'avoir consommé de la nourriture sur place, sans la payer.

C'est lors d'un contrôle réalisé en janvier 2015 que les produits périmés ont été découverts. Sauf que ce jour-là, Eric ne travaille pas. Son avocat va jouer sur ce point :

- Ce matin là, il y avait un autre responsable. Et pourtant, c'est à Eric qu'on reproche les faits !

Quant à la consommation d'aliments sur la surface du magasin, son avocat s'interroge également : « Quand, où ? On ne sait pas ». Il dira par ailleurs qu'Eric avait de très bonnes relations de travail.

- Très bonnes relation de travail ? Ce n'est pas tout à fait exact, fait remarquer l'avocat de la partie adverse, avant d'ajouter : en 2014, Eric est mis à pied pour non-respect des procédures. Des produits périmés avaient déjà été retrouvés en rayon. C'est un problème récurrent.

Et selon ce dernier, les produits retrouvés lors du contrôle effectué en janvier 2015 dataient de plusieurs mois :

- Donc peu importe que le contrôle ait été fait en son absence ou non. Il aurait déjà du s'apercevoir de la présence de ces produits. C'est par négligence qu'il les a laissés !

Enfin, un salarié, dont le nom sera cité, aurait confirmé avoir vu Eric manger sur place des pommes, bananes, clémentines, noix, etc.

- J'aimerai bien savoir qui c'est ce salarié, car je ne connais pas ce nom !, s'exclame l'accusé. Ensuite, des produits en rayon périmés depuis quelques jours, je veux bien, mais depuis des mois c'est impossible !

Eric pense plutôt que c'est le chef de secteur qui aurait placé tous ces vieux produits en rayon à sa place. Serait-il victime d'un complot ? Le conseil des Prud'hommes rendra sa décision le 31 mars.

Elodie Boschet

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