La fête d'Aramon endeuillée par un drame hier dimanche. Et la question de la sécurité dans les fêtes traditionnelles de notre département rejaillit. Dans le cas présent, c'est un homme de 51 ans qui a perdu la vie après avoir circulé sur son vélo lors de l'abrivado. Percuté par un taureau avant d'être écrasé par un véhicule des organisateurs. Difficile à ce stade de tirer des conclusions hâtives. Il est clair cependant que l'on peut s'étonner de la présence d'un cycliste sur le parcours. Le barriérage, les rappels des consignes de sécurité sont là pour éviter de telle conséquence si malheureuse. Cet accident mortel fait forcément écho à celui de Générac au début du mois de juillet. Cette fois, un homme d'une soixantaine d'années est mort lors de la fête votive après avoir traversé la route sur le parcours de la course. Comment éviter ces situations ? Il n'y a tristement pas grand-chose à faire. À part ressasser inlassablement les mêmes messages de prévention et de sécurité. En rappelant que des indications sonores et des appels en plusieurs langues sont déjà réalisés à chaque départ. Le département du Gard totalise plus de 1000 jours de fête par an. La sécurité est anticipée depuis longtemps. La préfecture du Gard encore dernièrement propose un mémento de 32 pages afin de fournir un cadre et une véritable feuille de route permettant d’anticiper et d’optimiser la sécurisation de ces évènements. Cela étant, même si la responsabilité du maire peut être engagée, ainsi que celle du manadier, que la fête votive a été annulée comme à Aramon depuis hier midi. Il faut une prise de conscience individuelle.