Publié il y a 1 h - Mise à jour le 09.12.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 541 fois

NÎMES L'homme qui vaut 150 000 euros est-il le tireur « fou » de Valdegour ?

Photo illustration Boris De la Cruz

Il est soupçonné de faire parti du commando armé qui a tiré sur plusieurs personnes au quartier de Valdegour. 7 personnes avaient été blessées fin juin dernier...

Le 27 juin dernier, les pompiers sont appelés en nombre à hauteur de la place Avogadro au quartier sensible de Valdegour à Nîmes pour une fusillade. 7 personnes sont blessées dont une est en urgence absolue. Les prises en charge médicale évoquent des ITT importantes avec un homme qui à 90 jours d'ITT, deux jeunes 60 jours. Celui qui est le moins atteint bénéficie d'une ITT de 4 jours. Encore aujourd'hui et malgré l'enquête de plusieurs mois, personne n'est capable de dire si les personnes blessées étaient visées ou s'il s'agit d'une fusillade qui avait pour but de semer la terreur dans le quartier dans un conflit entre gangs, un conflit lié aux stupéfiants.

Les investigations, elles, vont rapidement avancer autour de deux véhicules suspects aperçus sur les caméras de vidéosurveillance de la ville. Des automobiles qui repartiront très rapidement vers le quartier voisin de Pissevin. Plus tard, deux hommes seront appréhendés, dont un qui est soupçonné de faire parti du réseau de la ZUP Sud celle de Pissevin, concurrente de Valdegour. Il s'agit d'un père de famille dont la tête a été depuis mise a pris sur les réseaux sociaux. Des gens sont prêts à débourser 150 000 euros pour le voir mort. Cet homme, G.B, a été arrêté pour sa participation à la fusillade et il a demandé à cour d'appel de Nîmes un contrôle judiciaire. Lui nie totalement être de près ou de loin à l'origine de cette fusillade de Valdegour. Son complice, également derrière les barreaux dans ce dossier de « tentative de meurtre » et « d'association de malfaiteurs », affirme la même chose.

Pourtant pour GB les indices existent sur sa présence dans le quartier au moment des faits et un témoignage celui d'une proche indique qu'il fait parti du réseau de la ZUP sud et qu'il transporte des armes et de la drogue. De plus, il aurait emprunté la voiture de sa petite amie le jour des faits, un véhicule qui est de la même marque et de la même couleur que l'automobile suspecte aperçue en train de quitter rapidement les lieux après la fusillade. Un homme qui sera arrêté à la Grande Motte le 16 juillet dernier.

S'il demande un contrôle judiciaire, l'avocat général s'y oppose fermement : « il coche absolument tous les critères de la détention provisoire ». « Il a 20 condamnations sur son casier et la dernière date de novembre 2024 avec une sortie de détention quelques mois avant les faits de juin 2025 au quartier de Valdegour ». « De plus, il a déjà été condamné pour des violences et du stup ou d'ailleurs il est en récidive légale. Il a eu trois annulations de sursis probatoire », détaille l'avocat général.

« Il s'agit de rumeurs, je n'ai rien à voir avec cette fusillade et je suis droit dans mes bottes », conclut le mis en cause.

La cour d'appel de Nîmes a finalement décidé de prolonger sa détention provisoire.

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