Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 11.09.2023 - B.DLC - 2 min  - vu 2522 fois

GARD Après avoir injustement accusé son épouse, il est condamné pour des menaces de mort... sur madame

Un père de famille a été condamné à 18 mois de prison et mandat de dépôt pour des "menaces de mort", sur la mère de ses enfants. 

Ce lundi après-midi, le tribunal correctionnel de Nîmes a jugé et sanctionné un homme en conflit de longue durée avec son ex épouse et mère de ses enfants. Cet homme a menacé de mort, la jeune femme en lui disant " si tu ne me rends pas les 400 euros, je te tue" et d'autres phrases laissant penser à un éventuel passage à l'acte. D'autant que le mis en cause a déjà été condamné pour des violences conjugales sur cette même victime il y a un an à peine, et qu'il était sous un sursis probatoire au moment des deux infractions reprochées, les 25 novembre et 3 décembre dernier. 

Des menaces dans un contexte "de relations conflictuelles où chacun de son côté va jeter et rajouter de l'huile sur le feu", estime maître Adil Abdellaoui, avocat du prévenu qui comparaît détenu. Une détention liée à sa mise en examen pour "dénonciation de crime imaginaire" ou il avait accusé injustement son ex compagne d'avoir commandité une tentative de meurtre sur sa personne. En effet, il avait été retrouvé blessé par des tirs d'arme à feu et avait immédiatement accusé son ex épouse, qui est également son associé dans plusieurs affaires commerciales. Il avait été atteint par des balles en rentrant chez lui, mais par contre l'expert en balistique Alain Artuso de l'institut médico-légal du CHU de Nîmes, était parvenu à établir que les blessures n'étaient pas compatibles avec les tirs dénoncés. De plus les enquêteurs avaient ensuite mis la main sur l'exécuteur des basses besognes, le tireur. Ce dernier avait ensuite affirmé qu'il avait été payé par la victime elle-même pour lui tirer dessus ! Une affaire rocambolesque à l'instruction dans un cabinet nîmois. 

Le tribunal ce lundi, sur le volet "menaces de mort "sur madame, a infligé 12 mois de prison ferme. La juridiction a également révoqué son précédent sursus probatoire de 6 mois. Le prévenu écope donc au total de 18 mois de prison et d'un mandat de dépôt à l'audience. Cet homme " n'a pas retenu les avertissements judiciaires passés et récents", avait au préalable estimé la substitut du procureur en réclamant au total 18 mois de prison. 

" Cette dame victime vit un enfer, elle n'ose plus sortir de chez elle et ses enfants non plus", estime au nom de la partie civile présente à l'audience, maître Alexis Fages. "Il est difficile de démontrer un état de dangerosité, mais celle de monsieur est au rouge écarlate vis-à-vis de madame", complète l'avocat nîmois qui est parvenu à convaincre le tribunal. 

B.DLC

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