Publié il y a 4 h - Mise à jour le 15.05.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1710 fois

GARD Un bébé grièvement mordu à la joue : la maman condamnée avec un retrait total de l'autorité parentale

La jeune mère de famille est condamnée définitivement pour des violences graves sur son bébé, âgé de 7 mois au moment des faits. Mais une autre affaire est en cours pour des violences sur un autre de ses enfants. 

Elle est définitivement condamnée ce jeudi matin... Cette jeune mère de famille, âgée de 21 ans, a décidé de se désister de son appel devant la cour d'appel correctionnelle de Nîmes. La sanction qui a été rendue par le tribunal correctionnel de Nîmes en décembre 2023 est donc définitive.

Ce bébé, à peine âgé de 7 mois, est arrivé grièvement blessé aux urgences pédiatriques du CHU de Nîmes en juillet 2022... Il avait été mordu jusqu'au sang, au niveau d'une joue et d'une oreille. Des morsures qui n'étaient pas d'origine animale, mais humaine, ont immédiatement certifié les médecins et les experts judiciaires.

Cette toute petite fille a été immédiatement placée par la justice à sa sortie du CHU. Elle a été confiée à l'aide sociale à l'enfance. Une terrible histoire car, depuis, elle n'a pas revu sa maman. Pour cause, c'est cette dernière qui était soupçonnée d'avoir mordu son enfant ! Une enquête de la gendarmerie du Gard a rapidement visé la jeune mère de famille, à peine âgée de 18 ans au moment des faits... Cette dernière, originaire de l'est de la France, était dans le Gard depuis peu lorsque ces actes ignobles ont été commis sur son nourrisson. Une jeune mère de famille, maman de deux petites fillettes, toutes les deux placées au moment de l'audience de première instance, et qui a depuis un troisième enfant.

La prévenue, aujourd'hui âgée de 21 ans, était poursuivie pour "des violences volontaires sur un mineur par une personne ayant autorité". Avec son désistement de ce jeudi devant la cour d'appel de Nîmes, la sanction du tribunal correctionnel s'impose, elle est devenue définitive... Elle écope donc de trois ans de prison, dont deux ans avec un sursis probatoire renforcé pendant trois ans. La mère de famille a une obligation de soins, de formation, mais aussi l'interdiction d'entrer en contact avec sa fillette et le retrait total de l'autorité parentale. En outre, elle a également l'interdiction définitive d'entrer en contact avec les mineurs. Elle était défendue par Maître Belaiche. La petite victime était représentée par Maître Marion Deler. 

Mais pour elle, comme pour son jeune compagnon de l'époque, son avenir judiciaire est sombre. Car les " parents" sont mis en examen dans une enquête en cours dans un cabinet d'instruction de Nîmes pour des violences sévères sur un autre de leur enfant...

Boris De la Cruz

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