GARD Un employé municipal condamné pour des exhibitions sexuelles
Un homme a été condamné pour quatre exhibitions sexuelles. Il arrivait dans des endroits discrets avec son véhicule de fonction de la mairie et montrait ses parties intimes aux femmes qui promenaient leurs chiens.
Il n'en démord pas et, selon ses propos à l'audience, les victimes qui ne se connaissaient pas entre elles se trompent. Pour lui, il urinait dans un endroit discret de cette commune en périphérie de Nîmes. Pourtant, les dames, elles, décrivent toutes des gestes sexuels déplacés. Des faits survenus entre le 3 mars 2021 et le 4 février 2022 dans cette commune où il était employé municipal. "D'ailleurs vous arriviez avec le véhicule fourgonnette de fonction avec inscrit le nom de la commune", résume la présidente du tribunal correctionnel, Marie-Lucie Godard.
"Il est très imposant, costaud, j'ai eu très peur, et j'avais cette crainte qu'il s'en prenne à un moment à une jeune fille", témoigne à l'audience une femme qui a déposé plainte contre cet homme. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que deux autres femmes avaient déjà été "intriguées", par les agissements de cet homme. Il faut noter qu'une victime qui promenait son chien dans le secteur a vu deux fois les mêmes actes de cet homme au même endroit.
Le prévenu réfute en bloc et indique qu'il ne se masturbe jamais en dehors de sa maison et qu'il était ces jours-là en train d'uriner. "Nous sommes face à trois victimes qui n'avaient au moment des faits aucune relation ou lien entre elles", plaide maitre Isabelle Vignon pour les parties civiles. "Les exhibitions sexuelles sont caractérisées avec des déclarations totalement concordantes des victimes", ajoute le procureur.
Pour le prévenu, le bâtonnier Guidicelli plaide la relaxe de son client à "cause de la faiblesse du dossier. Il n'y a même pas eu de confrontation entre les victimes et mon client". De plus le pénaliste avignonnais met en avant que les actes auraient été commis sur un champ privé et qu'il ne peut y avoir d'exhibition que dans une rue ou un secteur public.
Le tribunal a finalement condamné le père de famille à 12 mois de prison dont 8 avec un sursis probatoire de deux ans. Il doit indemniser les victimes, se soigner et il est inscrit au fichier des délinquants sexuels. Depuis les faits, le mis en cause a affirmé qu'il avait quitté la mairie qui l'employait à cause de cette affaire qui a fait grand bruit dans son village.
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