L’homme de 30 ans se trouve à la maison d'arrêt de Nîmes en attendant son jugement. Le 16 janvier 2024, une fouille est effectuée dans sa cellule. Une batterie de téléphone et du stupéfiant sont retrouvés. Devant le tribunal correctionnel de Nîmes, le prévenu se plaint : “Nous étions déjà nus. Le surveillant nous a demandé de nous accroupir et d’écarter les fesses. Sa façon de nous parler et de nous traiter était vraiment humiliante donc je l’ai insulté.”

Une altercation éclate entre les deux hommes. Le trentenaire nie avoir frappé le surveillant, mais avoue l’avoir insulté. Durant son audition, la victime explique : “Il m’a donné un coup de poing puis, au sol, il a essayé de m’étrangler.” Une vidéo de surveillance a filmé la scène mais les images ne sont pas claires. Cependant, l’agent de l’administration pénitentiaire a reçu deux jours d’ITT.

Devant le tribunal correctionnel, maître Bargeton plaide la relaxe sur la rébellion et les faits de violences : “Mon client s’est senti humilié. La vidéo ne permet pas d'affirmer qu’il lui a donné un coup de poing. Les codétenus n’ont même pas été entendus pour témoigner". Il n'a visiblement pas convaincu le tribunal : son client est condamné à 18 mois de prison.