Publié il y a 5 h - Mise à jour le 22.05.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1709 fois

JUSTICE Pour le patron d'une discothèque la cocaïne avait une odeur de shampoing

4 prévenus sont jugés ce jeudi 22 mai devant le tribunal correctionnel de Nîmes.   

"Mais ils n'y sont pour rien, il s'agit de consommateurs pas de trafiquants", essaie de convaincre un sexagénaire originaire de la région de Bagnols-sur-Cèze. Ce principal prévenu dans un dossier de stupéfiants est en détenttion provisoire depuis mars 2024 et son arrestation par la Section de recherches de Nîmes. Les enquêteurs de gendarmerie travaillaient sur un trafic impliquant l'ancien patron d'un bar-discothèque de la région de Bagnols-sur-Cèze et la Martinique. Le mis en cause était suspecté de se rendre régulièrement en Martinique pour acheter de la cocaïne qu'il ramenait ensuite en métropole. "J'ai ramené de la drogue à 4 reprises", avoue l'ex prince des nuits bagnolaises.

Il a été arrêté le 29 février 2024 à l'aéroport alors qu'il avait dans ses bagages deux bouteilles de shampoing avec à l'intérieur 350 grammes de cocaïne. Le gramme se vend ensuite au consommateur entre 50 et 60 euros. "Non mais c'était entre nous et chez nous. On faisait la fête, on jouait aux cartes", nuance le principal protagoniste qui dédouane les trois autres prévenus et notamment son ancienne petit amie, une jeune femme d'une vingtaine d'années. Cette dernière ne reconnaît pas les faits à l'audience, pourtant elle avait indiqué lors de sa garde à vue que son compagnon importait de la drogue souligne le président du tribunal correctionnel de Nîmes, Jérôme Reynes. "Et lorsque votre compagnon dit que vous allez avoir un gros billet cette fois-ci et un très gros billet la prochaine fois alors qu'il se trouve en Martinique, il veut dire quoi dans cette conversation", interroge le procureur?  

Le "patron" de ce trafic tenait un établissement de nuit à Bagnols, mais son commerce a été placé en liquidation judiciaire "après les problèmes liés au Covid", avait-il indiqué lors d'une audience à la cour d'appel il y a quelques mois alors qu'il réclamait sa libération.  Il a mis un autre de ses établissements en gérance. Depuis, il cherchait du travail et voyageait en Martinique pour ouvrir "une pizzeria à Fort de France", avait souligné l'ex-responsable d'une discothèque lors de cette même audience devant la cour d'appel. 

Dans un procès verbal son meilleur ami gardois qui ne "posait pas de question", "et "qui ne voulait pas être au courant des affaires de son ami" a précisé aux enquêteurs que la cocaïne qu'il achetait à son meilleur ami avait un goût de shampoing! Et pour cause elle était dissimulée dans des bouteilles de shampoing. 

La décision du tribunal correctionnel de Nîmes concernant les quatre prévenus doit intervenir dans la soirée...

Boris De la Cruz

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