JUSTICE Quatre ans de prison ferme pour le tireur de Saint-Jean-du-Pin

Le 27 août dernier, Salah, un alésien de 29 ans, tirait une balle dans la jambe de son cousin sous les yeux du fils de ce dernier.
Il est 7h30 ce mardi 27 août quand Samir quitte son domicile à Saint-Jean-du-Pin, une commune proche d’Alès. À peine sorti, il aperçoit la voiture de son cousin, Salah, avec qui il est en froid depuis près d’un an. Prudent, Samir dépose son petit garçon de 7 ans dans sa voiture avant de se diriger vers celle de son cousin qui, sans la moindre explication, tire deux coups de feu dont l’un dans le genou de la victime. Le tireur prend aussitôt la fuite et ne se livrera à la police qu’une semaine plus tard.
Un mystérieux kidnapping
Un peu moins de deux mois après cette scène qui a marqué les esprits à Saint-Jean-du-Pin, Salah et Samir se sont retrouvés aujourd'hui devant le tribunal correctionnel d’Alès. Salah est dans le box des accusés et Samir sur le banc des parties civiles, avec une genouillère et des béquilles, des séquelles du tir.
Si la présidente de l’audience, Amandine Abegg, passe assez vite sur les faits - reconnus par l’accusé - elle s’attarde davantage sur le mobile de cette agression. Deux versions s’opposent. Celle de Salah qui explique qu’il aurait été kidnappé la veille des faits par trois Marseillais qui lui auraient demandé de tirer une balle dans la jambe de son cousin. « Une explication très peu convaincante », estime Maître Géraldine Atthenont, l’avocate des parties civiles. Pour les victimes, Samir et son fils, mais aussi la femme de Samir, le mobile serait d’ordre financier : l’accusé, à qui ils louent un local commercial, leur devrait plusieurs mois de loyer.
Cinq ans de prison requis
Comme il est impossible de dire qui de Salah et de Samir dit vrai, et puisque la vérité pourrait être ailleurs comme le sous-entend l’avocat de Salah, Maître Mathieu Montfort, qui précise que les cousins sont mis en examen dans une affaire de drogue, le tribunal s’en tient aux faits et à la personnalité de l’accusé, déjà condamné à dix reprises. « C’est une personnalité qu’il faut mettre à l’écart », suggère la procureure, Nathalie Welte, qui requiert cinq ans de prison. À l’issue du délibéré, le tribunal prononce une peine de quatre ans ferme.
Tony Duret
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