NÎMES Escroquerie à la CPAM, il falsifie les ordonnances pour détourner 30 000 euros de médicaments
Un prévenu a été arrêté suite à un mandat d'arrêt délivré par le tribunal correctionnel de Nîmes il y a quelques mois. En son absence, ce père de famille avait écopé de 2 ans de prison. Il lui est reproché d'avoir détourné pour 30 000 euros de médicaments pour les malades atteints du cancer.
Il a payé cher son absence au tribunal correctionnel de Nîmes en écopant il y a quelques mois de 2 ans de prison ferme accompagnés d'un mandat d'arrêt. Durant cet été, il a été interpellé suite à un contrôle dans les rues de la ville. Un homme condamné pour "escroquerie" à la CPAM.
Ce mardi 21 novembre, il a présenté une demande de remise en liberté devant la cour d'appel de Nîmes. "Je sais, je ne suis pas venu au tribunal. J'ai fait une grosse faute. Mais je nie les faits, ce n'est pas moi", affirme le prévenu. Ce père de famille, qui avoue que son fils lui manque et qu'il a une détention très compliquée au sein de la maison d'arrêt de Nîmes, réfute l'escroquerie pour laquelle il va être rejugée en janvier prochain devant la cour d'appel correctionnelle.
Au départ son affaire débute avec sa plainte déposée au commissariat de Nîmes en 2021 en indiquant qu'on lui a dérobé son portefeuille, avec sa carte bancaire et sa carte de sécurité sociale. Une carte de sécu qui va apparaître quelques jours plus tard dans deux pharmacies de Nîmes, avec plusieurs retraits de médicaments pour soigner les personnes atteintes du cancer. Près de 30 000 euros de médicaments sont délivrés alors qu'immédiatement un trafic est suspecté. D'autant que le médecin prescripteur qui travaille dans un hôpital parisien a déposé plainte pour des ordonnances pour lesquelles des personnes ont abusé de son nom.
C'est lors de la remise des médicaments aux pharmacies nîmoises que les enquêteurs de la sûreté départementale vont s'apercevoir que celui qui retire les produits ressemble étrangement à celui qui a déposé la plainte initiale du vol de portefeuille, résume le président de la cour d'appel correctionnelle, Olivier Guiraud.
Reste que le prévenu n'est pas jugé aujourd'hui sur le fond de l'affaire, mais sur sa demande de remise en liberté. <il est père de famille, il a un CDI de cuisinier dans un établissement scolaire privé nîmois et présente donc "toutes les garanties de représentation", selon l'avocat général qui ne s'oppose pas à une libération en attendant son procès dans deux mois. "Il a toujours travaillé et il sera devant ses juges pour l'audience de fond", plaide son conseil, maître Sarah Khrof, qui obtient la remise en liberté de son client.
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