Publié il y a 1 an - Mise à jour le 05.01.2023 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 6023 fois

NÎMES L’homme exécuté cette nuit avait déjà été victime de violences avec arme

LA police judiciaire enquête après l'exécution d'un homme au quartier de Pissevin

Photo archive Boris De la Cruz

L'homme décédé la nuit dernière à Nîmes avait été victime de blessures par arme à feu il y a plusieurs mois dans le Var. Il était convoqué... comme victime devant le tribunal correctionnel de Draguignan car, selon nos informations, cette tentative de meurtre avait été correctionnalisée en "violence avec arme". 

Il est connu de la police et de la justice pour plusieurs délits notamment des infractions liées aux stupéfiants et des atteintes aux biens et aux personnes. Il avait été condamné à Nîmes pour des vols avec violences et du trafic de drogue. L’homme de 39 ans, tué la nuit dernière à Nîmes, était même convoqué en décembre dernier devant le tribunal correctionnel de Draguignan... comme victime d'une tentative d'exécution survenue près de Toulon dans le Var. Il avait, selon nos renseignements, été la cible d’une tentative de meurtre il y a un peu plus d'un an. Une affaire qui avait été correctionnalisée en "violences avec arme", mais le procès avait été reporté en décembre dernier et renvoyé en juin 2023 pour des raisons de procédure et à la demande d'un avocat.

Dans la soirée de ce mercredi 4 janvier 2023, vers 22h45, des hommes ont fait feu sur le trentenaire qui était à pied dans le quartier de Pissevin. Plus précisément dans le secteur de l’avenue des Poètes et du boulevard Jean Cocteau. Des habitants ont entendu des détonations avant d’apercevoir, dans la rue en bas des immeubles, la victime à terre mortellement atteinte par plusieurs projectiles. L'homme était originaire de ce quartier populaire et passait son temps, ces derniers mois, entre Nîmes et la côte varoise, du côté de Saint-Tropez où il avait des attaches. Il était revenu récemment à Nîmes. L’enquête a été confiée à l’antenne nîmoise de la police judiciaire de Nîmes qui "collectionne" les homicides liés aux trafics de stupéfiants et les tentatives d’exécution survenus dans la capitale gardoise depuis plusieurs années. Bien que toutes les pistes soient encore exploitées à ce stade des investigations, ce meurtre pourrait s’inscrire dans un contexte de guerre des clans dans le milieu des trafics de stupéfiants.

Boris De la Cruz

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