NÎMES Sorti de prison à 10h, il provoque un accident en état d’ivresse à 15h

Dans la matinée du mercredi 10 mars, Jean-Baptiste est libéré de prison. Pour célébrer cette bonne nouvelle, le trentenaire partage plusieurs bières et une bouteille de vin avec un copain. Seulement, en milieu d’après-midi, il prend sa voiture… Les ennuis commencent.
« À chaque fois que vous avez un choix à faire, vous faites toujours le mauvais ». Cette fine analyse du président du tribunal correctionnel de Nîmes, Brice Barbier, résume le dossier examiné hier lors d’une audience de comparution immédiate. La première erreur de Jean-Baptiste, ce jour-là, est évidemment d’avoir pris le volant alors qu’il avait consommé de l’alcool.
C’est en état d’ébriété (1,82g/l) qu’il provoque un accident en percutant l’arrière d’une Clio. Mais plutôt que de faire profil bas, il s’en prend au conducteur qu’il saisi par le cou et qu’il gifle. « J’étais passablement énervé. J’avais bu, j’ai eu un comportement inapproprié », reconnaît-il à l’audience.
Lors des faits, la compagne de Jean-Baptiste, qui était sa passagère et qui a donc assisté à l’ensemble de la scène, prend les choses en main. Connaissant le passé de son conjoint et au vu de son alcoolisation, elle lui demande de se calmer, de quitter les lieux et de rentrer à la maison. Et c’est elle, s’entendent-ils, qui portera le chapeau devant les forces de l’ordre qui viennent d’être prévenues.
Seulement, quand les gendarmes arrivent sur place, le stratagème est vite mis à mal à cause de… Jean-Baptiste. En rentrant chez lui, le jeune homme, toujours ivre, a eu la lumineuse idée de prendre la deuxième voiture du couple et de revenir sur les lieux. À plusieurs reprises, il fanfaronne en passant devant les militaires, la musique à fond. Un champion ! « C’est vrai que j’ai manqué d’un peu de chance sur les faits », estime-t-il. « Moi, j’appelle ça un taux de risque », répond le président.
« Ce n’est pas une banale affaire de délinquance routière. Vous avez affaire à une procédure de violence routière avec un conducteur qui a eu une attitude de forcené », indique le représentant du ministère public, Jonathan Heurguier, qui requiert 12 mois de prison avec maintien en détention, ainsi que la révocation d’un sursis à hauteur de 5 mois contre l’accusé déjà condamné à dix reprises. Soit 17 mois au total.
Son avocat, maître Baptiste Scherrer, tente de faire baisser le quantum de la peine en évoquant notamment le terrible engrenage alcool-cocaïne dans lequel son client est tombé. Il y parvient en partie puisque Jean-Baptiste écope de 10 mois de prison avec maintien en détention. Par chance, on ne célèbre pas encore les réincarcérations…
Tony Duret
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