SAINT-GILLES Un couple violemment frappé et assassiné : la reconstitution en cours ce jeudi
Une reconstitution criminelle a débuté, ce jeudi matin vers 9h30, pour essayer de comprendre les circonstances du décès d'un couple tué dans un contexte de très grande violence, selon les propos du procureur de la république de Nîmes à l'époque des faits.
Le drame est survenu en mai 2021, dans un domaine agricole et arboricole de Saint-Gilles. Un mas et des dépendances situés à proximité de la route principale reliant Nîmes à la commune de Saint-Gilles. Un proche n'était pas parvenu à joindre le couple et avait alerté les gendarmes. Des victimes qui avaient déjà déposé des plaintes pour des menaces de mort.
Les gendarmes ont rapidement retrouvé l'homme recherché et son épouse, décédés dans un hangar de leur propriété, un lieu qui était fermé par un cadenas à l'arrivée des forces de l'ordre. L'homme de 73 ans était mort à l’avant de son véhicule stationné dans le hangar, il avait été violemment frappé selon les conclusions de l'autopsie... Son épouse a été retrouvée, également décédée, dans le coffre de cette même voiture. Rapidement un membre de la famille par alliance, avec qui le couple entretenait des relations conflictuelles, a été dans le viseur de la section de recherches de Nîmes et du groupement de gendarmerie du Gard. Cet homme, arrêté et placé en garde à vue quelques heures après la découverte du crime, a fini par avouer les actes sans que l'on connaisse à cette heure les raisons précises d'un tel passage à l'acte. La reconstitution réalisée aujourd'hui sous les ordres d'une juge du pôle criminel de Nîmes a pour but de mettre en perspective les déclarations du mis en examen avec les constatations techniques et médico-légales.
Sur place, les gendarmes quadrillent le secteur et il est impossible d'approcher l'immense propriété. Au loin, sous la houlette de la juge d'instruction, on perçoit maître Hélène Mordacq, l'avocate de l'infirmier mis en examen et écroué. Il y a également maître Laurence Bourgeon pour la famille des victimes et une représentante du parquet. Le docteur Mounir Benslima, patron de l'unité de médecine-légale du CHU de Nîmes, fait également profiter de son expertise.
B.DLC
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