Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 09.03.2024 - Louis Valat - 1 min  - vu 456 fois

ALÈS Plus d'une cinquantaine de personnes dans les rues du centre-ville marchent pour la Palestine

Cinquième mois de mobilisation pour la Palestine.

- Photo Louis Valat

Ce samedi 9 mars, comme depuis cinq mois, une cinquantaine de personnes ont manifesté dans les rues d'Alès pour exiger un "cessez-le-feu" immédiat à Gaza et "la levée de l'état de siège".

Après la déclaration de Joe Biden, président des États-Unis, cette nuit, affirmant que l'instauration d'un cessez-le-feu avant le début du Ramadan, prévu dans quelques jours et dont la date sera annoncée lors de La Nuit du doute ce dimanche 10 mars, "s'annonce difficile", les manifestations dans les rues d'Alès ne montrent aucun signe d'affaiblissement, même face aux mauvaises conditions météorologiques du jour. Ce samedi, les parapluies étaient de sortie, mais comme d'habitude, ce sont surtout les drapeaux de la Palestine qui étaient mis en évidence. Les membres de l'association Solidarité Palestine notamment exigent un "cessez-le-feu immédiat" au "155e jour de l'offensive israélienne sur la Bande de Gaza et en Cisjordanie" et appellent à une campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël.

Cinquième mois de mobilisation pour la Palestine. • Photo Louis Valat

"Ce n'est plus possible"

Environ une cinquantaine de personnes ont, comme chaque samedi, défilé dans les rues du centre-ville d'Alès. Cette manifestation alésienne survient le lendemain de la publication d'un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme indiquant que l'expansion des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés pourrait "éliminer toute possibilité pratique d'établir un État palestinien viable" et constituerait "un transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu'il occupe", pouvant ainsi constituer "un crime de guerre". "Les informations publiées cette semaine, selon lesquelles Israël prévoit de construire 3 476 logements supplémentaires pour les colons à Maale Adoumim, Efrat et Kedar, vont à l'encontre du droit international", a déclaré Volker Türk, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.

Louis Valat

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