Publié il y a 3 h - Mise à jour le 28.08.2025 - Propos recueillis par Corentin Dimanche - 3 min  - vu 235 fois

L'INTERVIEW Remy Clémencier, candidat aux Salles-du-Gardon : "Je crois en un village à taille humaine"

Remy Clemencier candidat aux Salles-du-Gardon aux municipales 2026

Remy Clemencier candidat aux Salles-du-Gardon aux municipales 2026

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Premier candidat annoncé à la mairie des Salles-du-Gardon en 2026, Rémy Clémencier mènera la liste 'Avec vous, faisons encore plus', avec le soutien du maire sortant Georges Brioudes.

Objectif Gard : Pouvez-vous d’abord vous présenter, vous qui étiez jusqu’ici investi dans la vie locale, mais pas politique ?

Rémy Clémencier : Je suis infirmier de formation, cadre en santé et actuellement professeur en lycée professionnel à Alès, c'est une autre forme d'investissement. Ce sont des professions qui me permettent d'être à l'écoute des autres, dans l'humanisme, le partage, mais aussi la rigueur. J’ai envie de faire profiter de cette expérience, qui sont aussi mes valeurs. De tout temps, j'ai été passionné par la politique, dans le sens noble du terme, pas la politique politicienne. D’ailleurs, nous n’avons pas d’étiquette, car on ne veut absolument pas être aux ordres d’un parti politique, surtout pour un petit village comme le nôtre. Et puis j'ai déjà été conseiller municipal, il y a bien longtemps dans un autre village.

Quelles sont les grandes lignes de votre projet ?

Les grandes lignes sont tracées, mais certainement pas arrêtées. On va partir à la rencontre des gens et étoffer nos idées à leurs côtés, et pourquoi pas en avoir des nouvelles. Je veux mettre l’humain au cœur de l’action municipale, assurer la sécurité et le bien-vivre ensemble, et construire un projet réaliste avec et pour tous les habitants. Parmi nos axes de travail, il y a la sécurité, car on veut conserver notre tranquillité. Mais il y a aussi les animations pour tous les âges, puisqu'on ne veut laisser personne de côté. Pas un quartier ne sera oublié et l’identité de notre village sera préservée. Ce slogan ‘Avec vous’, ce n’est pas juste une formule. Il y a un existant qui a été fait et qu'on apprécie, mais à partir duquel on va faire encore plus. On va aussi mettre des choses en place pour inciter les gens à venir s'installer, notamment à travers le système associatif car c'est ce qui fait vivre un village. Je crois en un village à taille humaine. On compte s'appuyer sur ces valeurs, différentes et complémentaires, qu'on partage tous. Une chose est sûre, il n’y aura pas besoin d’augmenter les impôts.

Comment avez-vous rencontré Georges Brioudes et pourquoi vous a-t-il accordé sa confiance ?

Ça a été un hasard, sans en être réellement un. Il y a quelques années, je l’ai croisé dans différentes manifestations. Et un jour, je lui ai dit : ‘J'aimerais bien faire partie de ton équipe au prochain mandat, mais pas pour faire de la figuration, pour m'investir concrètement, pas seulement avec un prête-nom’. Il l’a noté, et puis un beau jour, il m'appelle et me dit : ‘J’arrête, est-ce que ça te dirait d’être dans ma continuité ?’. Je voulais d'abord être sûr que personne dans l’équipe actuelle ne veuille prendre la tête de liste, surtout que je les connaissais déjà. Mais voilà, ça s'est vraiment fait naturellement.

Justement, une partie de son équipe vous suivra-t-elle ? Et à quoi ressemblera votre liste ?

Un tiers de la liste actuelle me suit. Les autres arrêtent pour des raisons familiales, de travail ou d’ancienneté. La liste qu'on a composée et qu’on présentera courant octobre est composée de 21 personnes, de 30 à 70 ans, avec des maçons, informaticiens, commerçants, personnels médicaux, enseignants, gendarmes, etc. On est au complet, cela fait plus d'un an qu’on y travaille déjà. Georges (Brioudes) stoppe complètement. Même s’il sera une ressource et de bon conseil, on le laissera profiter de la retraite.

Comment anticipez-vous et préparez-vous les mois à venir ?

La première étape va être de me faire connaître un peu mieux. Disons que je suis connu de certaines personnes, soit comme professeur, soit comme infirmier, chanteur ou même grâce à ma femme Isabelle, native du village et qui travaille à l’école. On va rentrer dans la campagne courant septembre, en distribuant des tracts, sur moi puis sur l'équipe, avant d’ouvrir le local de campagne en janvier. Si une autre liste se déclare, comme en 2020, on ajustera et on se battra sur les idées, pas sur les personnes.

Vous mettre sur le devant de la scène sans être passé par une étape d’adjoint, comme le font beaucoup, ne vous fait-il pas peur ?

Je n’ai pas peur, j'ai les épaules et je suis bien soutenu par ma famille. Mais je mesure quand même la responsabilité. Je ne m'engage pas comme ça, à l’aveuglette. Quand j'étais cadre de santé, je dirigeais un service d'une cinquantaine de lits et 100 personnels. Je sais aussi gérer les conflits avec les familles, la gestion humaine a toujours été mon quotidien.

Corentin Dimanche

Alès-Cévennes

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