Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 14.10.2024 - Erwan Robert - 2 min  - vu 299 fois

BAGNOLS/CÈZE Les acteurs du club T3CBM et la mairie montent au filet face à une vente pressentie

Michel Boisson, le président de T3CBM, Jean-Yves Chapelet, maire de Bagnols/Cèze et Robert Brisedaux, président de l'ASBM, sont contre la vente des installations sportives à un investisseur privé.

- E.R

En passe d’être vendues, les installations sportives du club de tennis bagnolais T3CBM pourraient passer aux mains d'un investisseur privé. Une situation inconcevable pour les représentants du club et la mairie de Bagnols/Cèze, tous deux bien décidés à monter au filet.

Un point de non retour ? Le comité social et économique d’Orano, le propriétaire, s’apprête à vendre les installations sportives du club T3CBM à un investisseur privé, bien connu en terres bagnolaises, puisqu’il était un ancien licencié du club de tennis. Créé en 1986, le tennis club, est implanté depuis 40 ans sur la colline de la zone du berret, en compagnie du club du tir, possédant 100 licenciés.

20 000 euros d'écart avec l'offre de la municipalité 

Les cours de ces deux disciplines pourraient disparaître d’ici un mois : “Ils veulent raser les terrains et mettre quatre terrains de padel”. L’argent est le nerf de la guerre dans cette affaire : “La mairie avait fait une offre à 173 000 euros et l’investisseur privé une proposition à 193 000 euros. Ils veulent vendre à un investisseur privé plutôt que de pérenniser l'activité pour les associations,” regrette Michel Boisson, président du T3CBM. 

Les quatre courts de tennis de la zone du Berret sont menacés. • E.R

En pleine fusion avec le Tennis Club de Roquette, la discipline prend du plomb dans l’aile, même si rien n’est encore acté : “Le CE d’Orano a accepté l’offre de l’investisseur privé mais ils n’ont pas encore accepté le compromis”, reprend Michel Boisson, qui compte sur la mobilisation des acteurs du club et du poids de la municipalité, son partenaire de confiance, pour renverver la vapeur et garder la mainmise de l’espace de deux hectares.

400 licenciés bientôt sur la touche ?

Particulièrement remonté, Jean-Yves a une carte à jouer : le droit de préemption (NDLR : droit légal ou contractuel permettant à son titulaire d'acquérir un bien lorsque le propriétaire manifeste sa volonté de le vendre), pour éviter le passage sous pavillon privé.

En cas de vente confirmée, ce sont 400 licenciés toutes disciplines confondues qui devront quitter le club, contraints d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs… 

Erwan Robert

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio