GARD RHODANIEN Pour la suite, le PCF veut poursuivre l’union
La candidate de l’union de la gauche aux dernières élections législatives Sabine Oromi et son suppléant Elian Cellier donnaient une conférence de presse de rentrée ce jeudi à Bagnols.
L’occasion pour les deux communistes de faire passer quelques messages. D’abord tirer un bilan de l’union de la gauche, la fameuse NUPES, sur la troisième circonscription. « Cette union s’est faite très rapidement mais avec des résultats très satisfaisants au vu de la circonscription », estime Sabine Oromi, qui a rassemblé 20,66 % des suffrages au premier tour.
Depuis « notre parti et les autres partis ont décidé de continuer, et de construire cette union dans un état d’esprit combatif », poursuit-elle, avant de citer les différents combats autour desquels cette union : les super-profits, le pouvoir d’achat, l’hôpital de Bagnols, les déserts médicaux, l’Éducation nationale ainsi que le port de l’Ardoise, le projet du réacteur de nouvelle génération ASTRID ou encore le projet de nouveau musée.
Le tout avec l’exemple de la réouverture de la ligne TER rive droite du Rhône, enfin effective après un long combat. « Le TER montre que quand il y a une volonté politique et citoyenne derrière pour pousser, on peut y arriver, donc sur d’autres enjeux, on aimerait faire la même chose », affirme Sabine Oromi.
Avec en ligne de mire les municipales. Car même si les communistes jugent que le bilan des législatives les concernant est bon, le résultat est là : « nous avons une députée Rassemblement national sur le territoire, reconnaît Sabine Oromi. Et maintenant, que va-t-il se passer aux municipales ? » Alors par le biais de l’union et des différentes luttes, le PCF veut faire en sorte « que le RN ne prenne aucune commune dans la circonscription », avance l’ex-candidate.
Avec une certitude : « le bloc de gauche doit être uni », martèle Elian Cellier, le secrétaire de la section Gard rhodanien du PCF. « Mais ça se construit, ça ne se décrète pas », ajoute Sabine Oromi, avant d’estimer que « c’est sur les luttes qu’on construit. » Il leur reste trois ans pour y parvenir.
Thierry ALLARD
