Une immersion organisée dans le cadre de la troisième édition du dispositif « Classe en entreprise », porté par l’Union des industries et métiers de l’industrie (UIMM) dans l’optique de faire découvrir les métiers de l’industrie aux élèves. Ce mercredi matin, les élèves ont livré le compte rendu de leur expérience au sein de l’usine de fabrication de combustible MOX pour centrales nucléaires.

Deux jours et demi qui les ont vu notamment s’essayer à la manipulation en boîte-à-gants, à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, participer à trois ateliers sur la radioprotection, une des nouveautés de cette année, mais aussi visiter, entre autres, le PC de crise du site. Les élèves ont aussi pu rencontrer des opérateurs et comprendre les rôles de chacun, que ce soit en production ou en radioprotection.

« Les élèves ont pu se mettre en tenue, ça a été très apprécié », note leur enseignante Élise Clermont, qui voit des élèves « très contents d’être venus. » Ils ont en tout cas été « très assidus », selon le formateur en boîte-à-gants chez Orano Melox Nicolas Mercier, qui leur a remis un diplôme symbolique. Globalement, cette expérience va leur permettre « d’affiner leur orientation, leur donner des perspectives et appuyer ce qu’on leur dit en classe, c’est un plus pour notre enseignement », affirme l’enseignante. Quant à l’exposé que chaque duo d’élèves a dû présenter ce mercredi, « il sera une valeur ajoutée pour leur oral du brevet en fin d’année », poursuit-elle.

Lors de ces deux jours et demi, les élèves ont pu « découvrir ce qu’est une usine, l’industrie n’a pas toujours une bonne image, là vous avez pu la voir loin des clichés », leur dira Bruno Girard, le responsable des relations écoles, partenariats et gestion des compétences chez Orano. Et le représentant d’Orano de leur donner quelques perspectives au cas où les élèves choisiraient l’industrie nucléaire, avec « 10 000 recrutements par an sur la prochaine décennie, il y a du job à proximité. » Et ces postes, il faudra bien les pourvoir, notamment avec des jeunes du territoire. 

De quoi, peut-être, planter une graine dans les esprits des jeunes des deux classes, même s’ils ont encore le temps de voir venir. « Mais ce n’est pas du tout trop tôt, dans quelques semaines vous aurez un choix à faire », leur lancera le proviseur du lycée Sainte-Marie Jean-Marc Gucciardi. Rendez-vous est déjà donné l’année prochaine avec une nouvelle promotion.