« Les études c’est bien, les réalisations c’est mieux » : Fabrice Verdier a démarré son propos en citant un certain Verdier Fabrice, en 2023. Depuis, « après nombre d'études, intégrant la dimension réglementaire, après les temps de la concertation, nous sommes passés en mode travaux », annonce-t-il, avant d’en dresser la liste.

Rénovation énergétique et parking du siège de l’intercommunalité, « qui va permettre d’économiser autour de 80 % de notre dépense énergétique actuelle », avance-t-il. « Mise en œuvre de notre schéma de mobilité durable, notamment 6 lignes de bus depuis Bouquet, Fontarèches, La Capelle, Sanilhac, Moussac et Saint-Dézéry et à travers 23 communes, et le début d’aménagement de pistes cyclables avec un objectif de 150 kilomètres à terme », poursuit le président de la CCPU. Le début des travaux des zones des Sablas et de Peire Plantade Nord, la réhabilitation et l’extension du centre de loisirs de Moussac, financées à 80 % par la CAF, ou encore la création d’un centre de santé auront marqué 2023.

Et « 2024 ne verra pas de pause dans nos projets », annonce Fabrice Verdier, à commencer par les travaux de la piscine couverte, pour 7,4 millions d’euros, prévus pour durer 16 mois. Suivront l'installation d’un Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance, une Maison France Services quatre jours sur Uzès et un jour sur Lussan « en bonne voie », les secondes éditions des festivals Seul en Scène et Saveurs et Savoirs, le premier tronçon de la liaison cyclable Uzès-Saint-Quentin, aménagé « ce premier semestre », l'agrandissement de la crèche de Saint-Quentin ou encore l'aménagement d’une micro-crèche supplémentaire à Argilliers « d’ici à l’été, notamment pour accueillir les enfants de Castillon-du-Gard », affirme le président.

Castillon qui a rejoint la CCPU au 1er janvier, rappelons-le. L’occasion pour Fabrice Verdier de répéter que « (le sénateur, NDLR) Denis Bouad, (le maire d’Uzès, NDLR) Jean-Luc Chapon et moi-même, considérons depuis toujours que le périmètre de la communauté de communes doit se rapprocher de celui du Pays », et donc de comprendre celui de la Communauté de communes du Pont du Gard. C’est du reste déjà le cas sur le PETR, l’office de tourisme ou encore pour la gestion des déchets, rappellera-t-il. « S'unir, c'est être au cœur du Gard, à la bonne échelle, l'échelle humaine, reprendra Fabrice Verdier. Une communauté ni trop grande, ni trop petite face aux trois agglomérations. » Reste à convaincre la CCPG.

Et, après avoir évoqué 2024, le président s’avancera sur les projets de 2025, avec entre autres la mise en place d’un espace test agricole, des pistes cyclables à Sanilhac ou Arpaillargues, la démolition et reconstruction des bâtiments du PETR ou encore l’aménagement de la cave de Saint-Siffret pour y mettre le Centre de développement chorégraphique national et une pépinière des métiers d’art.