L’Université populaire du Gard rhodanien et le groupe Gard rhodanien d’Amnesty international proposent ce lundi 15 novembre à la Scène chapelle des Pénitents de Pont-Saint-Esprit une conférence-débat sur le thème de la protection des migrants et des réfugiés en France. 

L’occasion de parler d’un sujet qualifié de « sensible » par le président de l’Université populaire, Michel Tachon, surtout à l’orée de la campagne électorale de l’élection présidentielle. Pour autant, « nous n’avons pas programmé cette conférence en fonction de l’actualité », affirme Françoise Lévêque, trésorière du groupe Gard rhodanien d’Amnesty international. 

L’idée est, avec le vice-président d’Amnesty international, France Jean-Claude Samouiller, et l’éducateur spécialisé, en charge d’une structure d’accueil de réfugiés mineurs à Laudun-l’Ardoise Rodolphe Boumaza, de faire le point sur le droit et d’apporter des témoignages concrets et « voir de l’intérieur comment ça se passe, pour faire tomber les peurs », présente Françoise Lévêque. Car, estime-t-elle, « dans les médias il y a assez peu d’exemples de réfugiés dans les familles françaises. » 

Sur le droit, le vice-président d’Amnesty international France « rappellera la loi, le droit d’asile, la convention des Nations unies, la législation française, des droits fondamentaux », énumère Françoise Lévêque. Car, comme elle le martèle, « les réfugiés ont des droits. » La conférence sera aussi l’occasion de « situer le problème des migrations sur un ensemble mondial, car 90 % des réfugiés ne sont pas en Europe », souligne le trésorier-adjoint d’Amnesty international Gard rhodanien, Alain Hanssens. 

La conférence se tiendra ce lundi 15 novembre à 18h30 à la Scène chapelle des Pénitents de Pont-Saint-Esprit. Entrée : 3 euros pour les adhérents de l’Université populaire, 6 euros pour les non-adhérents, gratuit pour les personnes sans emploi et les moins de 25 ans. Inscription conseillée à l’adresse suivante : upgardrhodanien@gmail.com. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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Le groupe local d’Amnesty international, qui compte une douzaine de militants actifs et une centaine d’adhérents, a vu une antenne jeunes se créer cette année au lycée Einstein de Bagnols. Composée de cinq lycéens, Clément Mourgues, Ambre Ferreira, Marion Barthélémy, Coline Vinit et Sarah Pichon, qui ont eu « envie d’être plus que des spectateurs de l’association », disent-ils, l’antenne a pour but « d’amener les actions d’Amnesty international dans le lycée et informer les lycéens. » « C’est un combat qui nous tient à coeur, et qui nous apprend énormément », ajoutent les jeunes militants associatifs, qui ont participé aux réunions de préparation de la conférence de lundi. Le groupe local d’Amnesty international compte mettre en place une deuxième antenne, cette fois au lycée d’Uzès.