Par voie de communiqué, les huit anciens élus de la majorité de Claire Lapeyronie (*), entrés en dissidence avant de démissionner, commencent par tacler la maire sortante, qui « tente de justifier son bilan catastrophique en nous faisant porter la responsabilité évoquant des ‘élus bloquants’. La réalité c’est que ce sont nos alertes sur les sujets qui n’avançaient pas qui ont créé cette situation de tension. » Les huit anciens élus estiment que Claire Lapeyronie est « la seule responsable » de la situation actuelle et l’accusent de « mentir éhontément ».

Ils annoncent ensuite qu’« il n’y aura pas de candidature de notre part ni de présence dans une liste pour ces élections partielles », car « même si nous avons pris nos responsabilités en dénonçant puis démissionnant, nous ne pouvons pas complètement nous dissocier ou nous dédouaner (comme tente de le faire Claire Lapeyronie) de l’échec des trois premières années du mandat. Il faut avoir le courage de le dire et de l’assumer. » Ils estiment aussi « qu’une quatrième liste n’apporterait pas de plus-value particulièrement pour cette élection partielle » et se défendent de tout « esprit de revanche ».

Les huit ex-élus terminent en annonçant « la création d’un mouvement citoyen sous forme associative pour rassembler et réunir les forces vives de la ville qui souhaitent réfléchir à l’avenir de Pont-Saint-Esprit. Ce mouvement apolitique aura pour but de travailler sur l’ensemble des thématiques chères aux Spiripontains et porter la voix citoyenne au travers de propositions concrètes. » Ce futur mouvement « sera également très attentif en suivant de près l’action de la future équipe municipale et alertera si nécessaire sur les problématiques », avancent-ils.