Institué en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés, le Concours national de la résistance et de la déportation (CNRD) est destiné à susciter une réflexion civique chez les élèves en s'appuyant sur l'enseignement de l'histoire de la résistance et de la déportation. Vecteur de transmission de la mémoire, ce concours offre aux élèves (collégiens et lycéens) l'opportunité d'approfondir leurs connaissances sur des aspects fondamentaux de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et de susciter une réflexion civique.

Chaque année, un thème est défini. Les élèves peuvent s'y engager de façon individuelle ou collective. Leur travail est évalué à l'échelon académique puis national et valorisé au niveau départemental. Cette année, le thème était « L’école et le Résistance. Des jours sombres au lendemain de la Libération (1940-1945) ».

Ce mercredi avait lieu, dans le jardin de la préfecture, la remise gardoise des prix. Elle était organisée en plein soleil et sous une chaleur étouffante. Les cinquante minutes de discours officiels ont paru bien longs, notamment pour deux élèves victimes de malaise à cause de la chaleur. Cette année, les lauréats sont :

- Devoirs collège : Alexandre Gouiffes-Callizot du collège « Les Oliviers », à Nîmes avec comme professeure Mme Del-Rio.

- Travaux collectifs collège : la classe de 3ème « Défense et sécurité globale » du collège La Vallée Verte de Vauvert avec comme professeur M. Bricagna.

- Travaux collectifs lycée : la classe de Terminale générale 3 du lycée Daudet à Nîmes avec comme professeur Mme Arcin.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, Vincent Bouget, conseiller départemental Nîmes 3, délégué aux Sports, Francis Chirat, président du comité de coordination des associations de déportés internés et résistants et Philippe Maheu, le directeur académique des services de l’Éducation nationale.