GARD Le Modef propose des solutions pour continuer la lutte
Xavier Fabre, Fred Mazer et Didier Gadéa (Photo ArAnthony Maurin)
Le Modef gardois continue à croire en l'avenir de l’agriculture, il est quotidiennement au côté des paysans de notre département, revendiquant des solutions innovantes et durables.
C’est via un communiqué de presse que la cellule locale du syndicat agricole a tenu informer les Gardois de la situation actuelle. « La mise en scène qui se déroule sous nos yeux et devant les caméras des chaînes infos depuis quelques jours à l'occasion du projet de loi Duplomb serait risible si elle n'exploitait pas la détresse de milliers d'agriculteurs français. »
En quelques points, le syndicat désire la mise en place de prix agricoles planchers couvrants les coûts de production. Le Modef du Gard appelle aussi à des mesures d’encadrement des marges auprès des acteurs de l’agroalimentaire. Enfin, le Modef veut une meilleure répartition des aides de la PAC.
« Le projet de loi co-ecrit par le gouvernement et la FNSEA, pour rappel le sénateur Duplomb est un ancien président de la FDSEA, ne répond en aucun cas aux défis rencontrés par notre agriculture. Nous dénonçons le manque d'échange entre le gouvernement et les filières agricoles afin de réduire la dépendance aux produits phytosanitaires et dénonçons le manque de soutien à la recherche publique pour développer des techniques plus durables. Le monde agricole change en profondeur, les mesures proposées dans le projet de loi ne sont que l'actualisation de vieilles recettes et revendications qui ne sont plus à la hauteur des défis du XXIe siècle. La FNSEA n'a toujours pas mis à jour son logiciel productiviste datant de l'après-guerre ! »
Autre sujet sensible, la mise en place d’une réelle loi d’orientation qui vise à sécuriser le revenu agricole et le foncier agricole pour permettre le renouvellement des générations. Le Modef n’oublie pas cet axe fort de ses revendications.
« Les agriculteurs gardois se sont fortement mobilisés l'année passée pour exprimer leur détresse économique et sociale, ils n'ont levé les barrages qu'après deux promesses : celle des pouvoirs publics de les entendre, celle du syndicalisme majoritaire de les défendre... force est de constater qu'aucune de ces promesses n'a été tenue et c'est un silence assourdissant qui s'abat sur nos campagnes, celui de la résignation et de l'abandon ! »
